lundi 2 avril 2012

BUENOS AIRES

Avant de commencer à parler de Buenos Aires, il faut vous raconter la fin de notre séjour à El Condor puisque nous avions posté notre article la veille de notre départ… Enfin on pensait que c’était la veille car peu de temps après s’être couchés, un orage éclata avec sa pluie diluvienne… Nous n’y prenions pas plus attention que ça car nous avions à nous lever tôt le lendemain pour plier bagage… un coup de tonnerre plus fort que les autres me réveilla franchement et je m’aperçu alors qu’il y avait de l’eau sous la tente soulevant nos affaires… On se redressa tous les 2 et quelle ne fut pas notre surprise lorsqu’en ouvrant la tente nous nous aperçûmes que nous étions cernés par 10 cm d’eau, les chaussures flottaient… Branle bas de combat !!!! On évacua toutes nos affaires en 4ème vitesse et on se réfugia dans un des bungalows qu’on pouvait louer. Seules les chaussures de Fanch ont vraiment soufferts de l’inondation (elles en gardent une forte odeur telle que j’ai des scrupules à les retirer pendant les longues heures de transport), le reste des affaires ont pu sécher facilement le lendemain, on a payé une nouvelle nuit dans le bungalow et avons pu quitter El Condor le surlendemain matin pour rejoindre Viedma en bus et de là recommencer le stop pour nous rapprocher de la capitale.

La journée de stop de Viedma à Bahia Blanca fut particulièrement difficile. En effet, quittant les grands espaces de Patagonie, il est de plus en plus dur de trouver des véhicules nous prenant sur de grandes distances. Pour effectuer les 250 kms qui séparaient ces 2 villes, il nous fallut pas moins de 5 véhicules et pratiquement 7h ! A notre arrivée à Bahia Blanca, on a donc décidé de prendre un bus de nuit pour rejoindre notre destination : Buenos Aires !

"Buenos Aires ([byenozɛr]1, en espagnol [ˌbuenos 'aiɾes] ) est la capitale et la ville la plus importante de l'Argentine, c’est aussi la deuxième ville la plus peuplée d’Amérique du Sud (après São Paulo) et une des 16 plus peuplées au monde. Les projections pour 2009 estiment la population de la ville à 3 050 700 habitants2 et à 12 925 000 habitants3 pour son agglomération urbaine, le Grand Buenos Aires. Les habitants sont les « Porteños », littéralement « les habitants du port », à ne pas confondre avec les « Buenos-airiens » (bonaerenses), habitants de la province de Buenos Aires dont ne fait pas partie la capitale fédérale. Ils sont pour la plupart d’origine espagnole ou italienne et la religion prépondérante est le catholicisme."

Buenos Aires, capitale de l’Argentine…Après les longs moments passés en Patagonie, retrouver la civilisation nous effrayait un peu.
Mais après avoir parcouru tous les quartiers  en long, en large et en travers, elle n’est vraiment pas désagréable sauf bien sûr les rues fortement touristiques où là, nous suffoquions !

Buenos Aires II pour moi. Mes souvenirs de cette ville capitale étaient des danseurs de tango sur les places à la sauvage, des soirées bien arrosées dans les bars, un obélisque recouvert d’un préservatif géant et des rues extra-larges. Mais durant ces 7 années où je grandi de mon coté (mentalement je veux dire), elle aussi évolua du sien. Elle a toujours son obélisque mais cette fois-ci il était tout nu, toujours ses rues extra-super larges mais qu’après les avoir traversées à vitesse j’ai mal au  genou (hou houuuuu j’ai mal au genou !), je fus plus sage lors des soirées et les danseurs de tango ont déserté les places pour des méga shows business is business oblige. J’ai eu un coup de pas bien un dimanche dans une rue ultra-touristique, ultra bondée, où il fallu que je m’éloigne de la foule, mais globalement j’aime toujours flâner dans cette ville, d’une superficie très étalée avec des bâtiments plutôt bas dans l’ensemble qui laissent les rayons du soleil se poser sur le macadam et nourrir quelques arbres le long des trottoirs. Et de plus elle compte de nombreux parcs éparpillés un peu partout, beaucoup de verdure pour une aussi grande ville !
Comme toutes les villes d’Amérique, elle est simple à comprendre, avec des rues perpendiculaires et parallèles formant des quadras (pâtés de maison) de 100 m de coté environ. Par conséquent on se sent très vite à l’aise pour vadrouiller dans ses quartiers, dont voici un court aperçu où nous avons passés notre temps :

El centro, quartier … au centre… où se concentrent la plupart des monuments, et pas mal de rues commerçantes. On assista devant la casa rosa à la commémoration des 36 ans après le coup d’état, pendant lequel les dirigeant volaient des bébés pour ensuite les faire élever au sein des familles de militaires et où les hommes disparaissaient dans l’océan après s’être fait pousser dans le vide du haut des avions. Les jeunes Argentins sont beaucoup plus sensibilisés à leur histoire et beaucoup plus engagés que les Français, et sont toujours prêt à partager leur opinions ou à nous expliquer le passé de leur pays.


La boca, au sud. Quartier du célèbre club de foot du même nom, que je supporte. Etant donné que c’est le seul club d’Argentne avec Indepediente à n’être jamais descendu en ligue 2 c’est une valeur sûre… C’est aussi les quartiers des grands comme Maradona et Carlos Gardel. Les bâtiments typiques sont en tôles et très colorés. Mais c’est devenu beaucoup trop envahi par les touristes à mon gout, c’est le quartier que j’avais adoré la première fois mais qui cette fois ne m’a pas particulièrement emballé. Beaucoup moins d’ambiance spontanée.



Palermo, au nord-ouest. Quartier assez calme. Autrefois le lieu où se tenait un magasin de BD d’après le routard, mais à l’adresse mentionnée nous n’avons trouvé qu’un resto. En revanche, on a pu s’y amuser en pariant sur qq courses à l’hippodrome, très joli d’après ma conseillère particulière. Nous n’avons pas misé d’argent sur la première course, et le cheval que j’avais donné gagnant est arrivé premier. Ni une, ni deux, je parie sur la suivante. Et là, je perds ! Je parie donc sur la troisième pour me refaire, et là je gagne ! Vite pris au jeu, j’ai misé sur 6 ou 7 courses en tout, mais j’ai gagné deux fois seulement, les bons conseils de Cécile aidant (pour ma part, j’avais régulièrement les 3 premiers mais malheureusement dans le désordre. Et pour parier nous ne savions pas comment dire qu’on voulait jouer un cheval placé, donc on les a joué tous gagnant, ce qui nous laissait forcément moins de chance !).


Recoleta, au nord ouest, mais moins au nord que Palermo. Quartier très riche, qui fait un peu pensé à Panam. On raconte que les pierres de taille utilisées pour les bâtiments auraient été rapportées de France dans les bateaux revenant à vide après avoir livré des céréales et du bétail. Là se trouve une superbe librairie, où on peut passer des heures à feuilleter dans les rayons (des jours si les livres étaient en français…). Ayant bientôt fini « Las puertas del Infierno », un livre pour enfant à partir de 10 ans, j’ai investi dans un second livre en castellano, pour adulte cette fois-ci (pas de porno ni d’érotisme, seulement des verbes conjugués au subjonctif imparfait et du vocabulaire compliqué).

Et pour finir San Telmo, au sud du centre, et au nord de la boca, pour situer quoi… Très beaux bâtiments et concentration des antiquaires, dont les rues sont envahies par les brocantes le dimanche et des artistes de rue. C’est là que Cécile m’offrit un beau maté en bois sculpté, deviné quoi, en forme d’éléphant ! Certainement le quartier que l’on préfère tous les deux.






Deux jours après être arrivés sur Buenos Aires, nous avons retrouvé de vieux amis que j’avais rencontré la première fois. Nous avons dormi chez eux les jours suivants, très bien accueillis nous avons passé de bon moment dans leur petite famille ! Je pus enfin pratiquement tout comprendre et j’ai même réussi à m’exprimer à peu près comme je le souhaitais. J’ai encore énormément de travail afin de réussir à tenir une véritable conversation mais ces quelques progrès m’enchante.


Muchas gracias amigos asi como los niños!!! Y como dice el probervio “nunca 2 sin 3”!!! ;-)
Grande Abrazo la familia!

1 commentaire:

  1. Maururu pour les news. C'est quoi la suite du programme? Que l'aventure continue!
    Des bisous et portez vous bien, faut manger les gars! Dodo & Pupu

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