dimanche 12 février 2012

PUNTA ARENAS

"Punta Arenas est une ville portuaire du Chili dans le détroit de Magellan. Capitale de la région de Magallanes et de l'Antarctique chilien, elle est située dans la péninsule de Brunswick. À l'origine peuplé par des tribus amérindiennes, le lieu fut nommé Cabo San Antiono da Padua par Samiento de Gamboa le 12 février 1580 puis, plus tard, Sandy Point entre 1669 et 1671. Punta Arenas obtient son nom actuel le 18 décembre 1848 lors de sa fondation officielle par le gouverneur José de los Santos Mardones. En espagnol, Punta signifie « pointe » et Arenas « sables ». Avant l'ouverture du canal de Panama en 1914, ce fut le principal port pour la navigation entre les océans Atlantique et Pacifique car les navires y étaient préparés pour le difficile passage du cap Horn."


Pour la 1ere fois depuis notre départ nous avons galéré a trouver un endroit où dormir. Après avoir sillonné la ville à la recherche d’un hospedaje en galérant fortement avec nos sacs ; une femme nous a abordé pour faire la pub de son établissement. Fanch voulait aller voir  une dernière pension et a donc décliné son offre non sans avoir pris son adresse mais du coup en refusant son véhicule ! Et forcément, nous nous sommes cassés le nez sur cette dernière pension ; n’en pouvant plus nous avons pris un taxi vers l’hospedaje de la femme. The blue house, telle était son nom. Une pension délabrée avec du matériel de cuisine laissant à désirer mais pas cher et assez sympathique.

Effectivement, galère pour trouver un logement sur Punta Arenas, et si on remonte le temps, arrivée en avion de Puerto Montt avec quelques turbulences à l’atterrissage qui me paniqua un peu et donna mal au cœur à Cécile, et la veille une bonne grosse journée logistique de la région des lacs jusqu’à Puerto Montt comme on ne les aime pas (bus et re-bus, récupérer les affaires en consigne, trouver un endroit pour la nuit, défaire les sacs, refaire les sacs, reprendre un bus, etc.). Et si on remonte encore un peu plus le temps et que cela nous mène à notre attente à l’aéroport, on aurait une petite anecdote à raconter… Alors que nous étions passé en salle d’embarquement et que nous venions de commander notre déjeuner Fanch crut entendre son nom aux hauts-parleurs…et effectivement, on l’appelait bien. Le service de sécurité avait repéré sa petite bouteille de gaz (qui pour la petite histoire était totalement inutile puisqu’incompatible avec notre réchaud) et lui demanda de la retirer ce qui signifiait, défaire son sac et le refaire. Quand il m’a enfin rejoint son déjeuner était froid…imaginez l’humeur de notre cher Fanch…Puerto Montt est assez moche à première vue mais nous avons connu pour l’essentiel seulement son terminal de bus. Mais l’avion nous aura permis d’observer de haut l’île de Chiloé et aussi un bout de la cordillère avec ses lacs, et surtout d’arriver dans la ville la plus au sud au monde. Les glaciers ne sont plus très loin…On s’approche effectivement des glaciers, le climat nous le fait savoir ! On commence à sortir les pulls et écharpes ! ça CAILLE !!! Ouais il fait froid à l’extérieur, mais quelle chaleur à l’intérieur, quand on s’est rendu compte que notre prochaine date butoir était maintenant dans environ 5 mois. En effet, un avion nous attend le 1er juillet à Santiago pour nous amener au nord du Chili, dans sa partie désertique qui contrastera certainement beaucoup avec le sud. Donc à partir de maintenant, nous sommes libres de nos mouvements et seule nous attends la Liberté avec un grand « L ».

Pas grand-chose à visiter dans le coin si ce n’est l’ïle aux manchots : L’Ile de Magdalena. On a pris un bateau pour nous y rendre, presque 2h sur le détroit de Magellan. L’ile comporte 69000 couples de manchots, c’est extraordinaire de voir toute cette étendue de manchots et de pouvoir les observer de si près. L’un d’entre eux a même essayé de piquer les pieds de Fanch !  Notre temps sur l’ile est bien trop court à notre goût, mais ceci-dit nous sommes contents quand même de regagner le bateau et de nous réfugier au chaud !
Les manchots y retournent tous les ans, principalement d’Argentine et d’Uruguay, pour faire leurs nids et s’accoupler. Etant fidèles, ils se reconnaissent puis les femelles pondent 1 à 2 œufs 30 jours après, qui sont couvés environ 40 jours. Lorsque qu’ils éclosent, les petits manchots sont déjà gros et sont couvert d’un duvet gris. Peu à peu, les petits perdent leur duvet pour laisser place à leur poil d’adulte. Le manchot de Magellan à un bec noir avec des bords grisés et des bords circulaires blanc, qui naissent du front et se rejoignent à la gorge. Sa tête, le collier et les parties supérieures sont noires. De face, on observe deux bords pectoraux noirs et le reste de ses parties inférieures sont blanches, avec une ligne noire qui court parallèlement dans le dos. Très similaires, les mâles et les femelles sont difficilement différentiables mais le mâle est un peu plus gros, environ 4,5 kg contre 3,75 kg. Lorsque les petits sont autonomes, ils partent en pleine mer Atlantique, pour se nourrir et revenir l’année suivante sur l’île. Un peu trop touristique à mon goût, cette rencontre avec tous ces manchots reste un excellent souvenir. Rien que les observer en train de marcher est rigolo, et les entendre crier, les voir nourrir leurs petits, creuser leurs nids (qui sont en fait des petites grottes souterraines), se faire la court ou éviter les attaques de goélands, à moins d’un mètre est vraiment touchant.


Le lendemain, nous sommes allés visiter un musée très complet sur la faune, la flore et l’ethnologie de la Patagonie, très intéressant. Malheureusement, notre petite santé de ce jour nous fit seulement survoler la dernière partie concernant l’extraction et l’exploitation du méthanol et du pétrole dans la région.
Et juste avant le musée, nous avons fait un détour dans le cimetière de la ville. Sans les croix et le manque de fenêtres, nous aurions pu croire être dans une ville, ou presque. Toutes les tombes sont des caveaux énormes dans des allées rectilignes à pertes du vue. Dans un coin, le Mapuche Inconnu, qui sert de sépulture aux derniers Mapuches, peuple exterminé vers les années 1880 par les espagnols. Aujourd’hui, leurs descendants  viennent encore s’y recueillir, en caressant sa main ou son pied gauche et en laissant une pièce dans son tronc.


Pour finir et récupérer de la journée, nous étions obligés de partager une dernière bière, l’Australe, notre préférée du Chili, Puntas Arena étant sa région de production.


Cécile & Fanch

3 commentaires:

  1. Coucou les copains ! Magnifik .... tourjours un plaisir de vous lir .. (génial l'iles au peluche !) Bsx _ vaimiti

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  2. coucou les foireus!!!!sa vas bien !!! trop cool !!!!bisous!!
    man!

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  3. nananinanére. vaimiti

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