
Dans la province aride d'Arequipa, les autorités péruviennes ont entrepris de rendre fertiles des milliers d'hectares désolés en domptant l'eau qui dévale de la Cordillère des Andes. La ville possède en son centre le plus grand couvent du monde, le couvent Santa Catalina."
Nous avons effectué le trajet
Arica(Chili)-Tacna(Perou) en taxi. Le passage de frontière a été beaucoup plus
rapide que la dernière fois. Nous devions attendre à Tacna notre
bus de nuit pour Arequipa. Avec un peu de chance nous avons pu modifier notre
horaire et monter dans le bus précédent. C’était une petite compagnie
Péruvienne et nous avons compris dès la montée à nos places que nous allions
très mal voyager. Effectivement les places étaient exigües et nos pauvres
genoux s’enfonçaient dans le dos de nos voisins. 8h de voyage de nuit installés
ainsi… Une nouveauté aussi, nous sommes filmés une première fois à la
montée dans le bus et une deuxième fois installés sur nos sièges. Je ne sais
pas si on doit être rassurés par autant de sécurité… il doit y avoir une
raison.
L’hôtel, situé dans le centre est
assez convenable et la chambre de 3 lits, correcte. Nous nous y installons
tranquillement puis nous nous sommes promenés dans la ville. Une très grande
ville très peuplée ; cela nous fait drôle après avoir été plus ou moins
tranquille les derniers jours de se retrouver dans la foule et un
énorme trafic routier dans toutes les rues. Après un
déjeuner pas trop cher nous sommes pris de la fièvre acheteuse. Nous allons au
marché artisanal et nous nous faisons plaisir ! 2 tee-shirts et
une veste pour moi… j’en avais bien besoin, les 6 mois ayant éprouvés ceux dans
les bagages du départ ! Puis des bracelets et des colliers, pour la
première fois de ma vie j’en porte autant, c’est l’effet Pérou ! Le soir, un petit film et un gros
dodo !

De là, nous sommes partis en
direction d’une superbe place (ou nous avons vu une troupe de danseurs traditionnels en
représentation, qu’on avait croisé un peu plus haut en pleine répétition dans
un champs) et de sa cathédrale (ou se déroulait une messe avec de
jolis chants) avant de nous offrir un
très bon resto, un des meilleurs jusqu’ici. Le serveur très patient nous
décrivait tous les plats qui nous intéressaient et lorsque nous ne comprenions
pas allait chercher un échantillon pour que l’on goûte, c’était très
appréciable.
Nous avons pu également boire
notre première chicha, boisson à base de maïs. Pour ce déjeuner gargantuesque,
j’ai pris un chuño (tubercule) entouré de fromage et baigné dans du lait avec
de la viande de porc, c’est la 1ere fois depuis notre voyage que nous mangeons
une viande de porc aussi délicieuse. Perso, je suis allé tête baissée et
la bouche grande ouverte sur le triple : lechón al horno (morceaux de
cochon au four), chicharrón de cerdo (morceaux de porc frits) et une tubercule
en frites dont j’ai oublié le nom qui ressemblait à de la pomme de terre.
Quantité gargantuesque, je n’ai même pas pu finir mon assiette, mais vraiment
succulent.
Repu, nous continuons notre balade
par le quartier de cayman et la visite de son église, datant de 1730 et
considérée comme un joyau architectural. Pour y arriver nous demandons notre
chemin à une famille qui nous dit qu’ils passaient par là, nous les suivons
donc en discutant avec eux. Moment très sympa. L’église était malheureusement
fermée mais la balade était agréable.
Le lendemain, on perd 1 heure à la
poste pour envoyer tout ce qu’on avait acheté. C’est le 3ème colis
qu’on envoi, le 1er était de Bolivie, le 2nd du Chili et enfin
celui-ci. Et je crois que cela n’a jamais été aussi compliqué, ils sont même
allé jusqu’à prendre nos empreintes digitales ! Fait peu
ordinaire pour nous, une messe avec curé et chants se déroulait dans le hall de
la poste, avec la majorité des salariés je pense, pour l’anniversaire d’une
collègue. Une fois terminée, tout le monde se fait la bise et un petit café est
offert aux clients qui attendaient pour pouvoir poster leur courrier.
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