mardi 3 juillet 2012

VALPARAISO

 
"Valparaíso (littéralement en espagnol : Valle Paraíso [Vallée Paradis] et aussi nommée « Valpo » par ses résidents) est un port et une ville chilienne. Elle est le premier port et la deuxième ville du ChiliLa ville fait partie de la conurbation du Grand Valparaíso et est délimitée par l'océan Pacifique à l'ouest et par les communes de Casablanca au sud, Quilpué à l'est et Viña del Mar au nord. Son centre historique a été déclaré Patrimoine culturel de l'Humanité par l'UNESCOen 2003.C'est aussi une ville intellectuelle avec quatre universités et le siège du plus ancien journal hispanophone encore en circulation, El Mercurio de Valparaíso, est également situé dans la ville."


Ah… comme nous étions heureux d’arriver à Valparaiso… Souvenez-vous de nos dernières heures en Argentine, de notre journée de ski et l’horreur du voyage qui s’en est suivie (cf post Mendoza)… et bien donc au petit matin nous avions notre bus pour changer de Pays. Le temps de rendre notre matériel de location, de rentrer à l’hôtel et faire nos sacs et hop on montait dans un taxi direction le terminal de bus. Nous sommes partis à l’heure soit 9h30 jusqu’ici tout va bien… mais pour changer de pays nous avions un tunnel à franchir avant d’arriver à la frontière et c’est  à partir de ce moment que les choses se gâtent… Nous avons dû attendre 1h30 devant le tunnel; celui-ci était fermé à cause des chutes de neiges de la veille puis une fois à la frontière, c’est 4h30 que nous avons dû patienter avant de reprendre enfin la route ! D’ailleurs pour la petite histoire, les douaniers ont fouillé le sac contenant notre nourriture à la recherche d’une amende que j’avais oublié de jeter. Du coup, en repartant du poste de douane, la dernière, je ne trouvais plus le bus et pour cause, il avait entamé sa route… heureusement que le gars qui seconde le chauffeur s’était rendu compte de mon absence… car mon homme, trop absorbé dans la lecture de son bouquin ne s’était rendu compte de rien !!! Il faut bien admettre que les tempêtes solaires sont un sujet passionnant et demandent beaucoup de concentration surtout en espagnol !



Mais bon, c’est donc aux alentours de 23h30 que nous avons enfin gagné notre hôtel, la casa limon verde. Mais la journée n’allait pas se terminer là… En effet, nous avions rencontré à Mendoza un couple de français (Christophe et Caroline) que nous avons retrouvé avec plaisir ici. Eux-mêmes avaient rencontré d’autres français; c’est donc en petit groupe que nous avons poursuivi la soirée jusqu’à finir en boite de nuit ! Autant dire que nous avons écrasé quand nous avons pu enfin nous horizontaliser !!! Ce fut une des meilleures auberges depuis le début de notre voyage, jolie déco, bien placée dans le centre, avec un trapèze pour ceux qui aiment le cirque, du café â volonté pour les accrocs et des cours de mosaïque pour les artistes ! Ça fait du bien après de nombreuses auberges très moyennes…



Dire que le lendemain (vendredi) on arpentait les rues à la découverte de la ville serait mentir… Nous étions bien entendu, bon à rien, on est juste allé faire un petit tour du côté de l’office de tourisme et puis c’est tout. De toute façon, on est vite arrivé à l’heure de l’apéro… Fanch a remis ça mais moi je ne pouvais vraiment pas. Je suis donc allée me coucher assez tôt, mais avec tout le décalage des dernières nuits je n’ai pas réussi à m’endormir tout de suite. C’est vers 2h du mat’ que j’ai enfin pu sombrer mais je me suis réveillée vers 6h30 et là… toujours pas de Fanch. Du coup, j’ai commencé à me faire du souci et n’ai pas pu me rendormir. Quand enfin à 8h15 il a pointé le bout de son nez en me disant “chérie, là je crois que j’en tiens une bonne” (pas de souvenir), moi j’étais morte d’inquiétude et n’ai pas pu retrouver le sommeil. Ce fut une deuxième très bonne soirée, mieux que la première étant donne l’ambiance musicale largement meilleure que la veille. Sorti après un apéro bien tassé avec nos amis français, j’ai ensuite fini par suivre un chilien de Santiago qui était là pour le wk chez des amis… qui commencent et finissent très tard leurs soirées !



Le samedi matin, je suis sortie me promener un peu, 2 petites heures, et me suis vite retrouvée face à la réalité… je ne supporte plus le fait d’être seule. Le voyage est aussi une histoire de partage; partage de sentiments ou de point de vue par rapport à toutes les choses que l’on peut vivre, du coup quand on découvre une ville seul c’est moins fun! Je pense que cela aurait pu être différent en pleine nature…
L’après-midi la France jouait ! C’est donc devant la télé que Fanch est peu à peu revenu à la vie. Bon, je ne laisserai aucun commentaire sur le match et la ferveur de nos joueurs… disons qu’ils étaient aussi dynamique que moi et on aurait pu croire qu’ils avaient fait autant la fête la veille.
Ce n’est pas le tout mais c’est bientôt l’heure de l’apéro ! Christophe et Caro ont la forme et sont partants pour un 3ème soir de fiesta, cette fois c’est Fanch qui déclare forfait. J’ai préféré plutôt que mal jouer et perdre 2-0 sans honneur ! Et puis un bon film de tant en tant avant d’aller dormir c’est agréable non ? Encore une bonne petite soirée où nous avons fini dans une boite locale avec différents groupes de musiques pour nous faire danser !



Cette fois le dimanche, nous nous tenons au programme. Notre mission, trouver Wally. Vous connaissez tous « où est Charly ? » Ce personnage habillé toujours pareil que nous devions chercher parmi pleins d’autres ? Et bien ici c’est « donde esta Wally ? ». Et nous devions trouver cette personne qui assurait des visites gratuites de la ville pendant plus de 2h. Nous trouvions l’idée amusante mais malheureusement nous n’avons pas eu à chercher très longtemps puisque Wally (qui était une femme) avait un badge où était écrit en gros Wally ! La visite était très intéressante et nous a permis de passer par des petites ruelles dont nous n’aurions pas osé nous aventurer seuls. Tourner autour de la statue d’Arturo Prat sur la place centrale fut l’occasion d’en apprendre un peu plus sur la guerre du pacifique qui opposa le Chili contre le Pérou et la Bolivie. Cet officier de la marine chilienne fut tué en 1879 après que son bateau fut éperonné par un navire péruvien. Mais en 1884, le grand vainqueur de cette guerre est le Chili, qui prit au Pérou la région de Tarapaca et à la Bolivie sa province littorale. « À deux reprises, le Chili, décidé à repousser ses frontières du nord, attaqua le Pérou et la Bolivie : une première fois en 1836-1839, une seconde fois en 1879-1883. Le premier conflit chercha à empêcher la réunion du Pérou et de la Bolivie au sein d'une confédération ; le second visa à annexer une région riche en salpêtre, substance qui servait à l'époque à la fabrication des explosifs. À l'issue de cette guerre, le Chili, poussé par les Anglais qui favorisaient son expansionnisme dans le Pacifique comme ils favorisaient l'expansionnisme argentin, conquit 200 000 km² dont 125 000 au détriment de la Bolivie qui perdit alors sa façade maritime et se retrouva enclavée dans les Andes. » 




On apprit également l’histoire de cette statue, allégorie de la justice, bien singulière puisqu’elle porte sa balance sous le bras au lieu de la tenir de la main gauche comme de coutume. Ce sont des français qu’ils l’offrirent au Chili. Au début fiers de ce cadeau les chiliens l’établir à l’intérieur du palais de justice, mais une fois que des marins venus d’Europe leur rendit compte de la moquerie elle fut mise dehors ! Bref, cette visite fut bien instructive sur l’histoire de la ville et nous permis de découvrir ses plus belles rues, son plus grand graphiti (160m de long) et ses escaliers étroits et biscornus. En prime, un petit Pisco saur pour terminer  au musée à ciel ouvert, que Cécile n’a pas pu déguster en raison de ses excès de la veille, ce qui m’en fit deux fois plus !


Le jour suivant, nous voulions nous faire un plateau de fruits de mer… notre guide de la veille (Wallie pour ne pas citer de nom) nous avait conseillé un super resto (selon elle). Mais la déception était réelle dès nos premières bouchées… des aliments congelés voire peut-être même sortis de leurs conserves… bref, nous avons payé une fortune pour ne pas finir nos assiettes. Merci Wally !

Nous avons également poursuivi nos marches à travers la ville et profité de notre sympathique hôtel que nous conseillons à tous ceux qui iront visiter Valparaiso: « La casa verde limón ». Nous avons bien apprécié notre séjour ici, non tant pour les fêtes, qui nous manquaient un peu, que pour cette magnifique agglomération. Et pour un super resto de Sushis, qui contrairement à celui des fruits de mer, était pas cher et succulent (les meilleurs sushis de ma vie chez « Mori Sushis »).


Cecile y Fanch


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mardi 26 juin 2012

MENDOZA

"Mendoza est une ville d'Argentine et la capitale de la province de Mendoza. Elle est située au pied des Andes, à 987 km à l'ouest de Buenos AiresMais la ville s'étend surtout sur les départements voisins et forme la quatrième agglomération du pays en population et en importance. C'est ce qu'on appelle le Grand Mendoza.
La base urbanistique de la ville actuelle fut créée en 1863 par le Français Ballofet, chargé de reconstruire la ville rasée par un séisme. Ce plan inclut la disposition stratégique de différents lieux et places. L'activité économique de la ville est liée à l'industrie alimentaire (fabrication de vins, d'aliments et de diverses boissons) ainsi que sur le traitement du pétrole. La ville est en outre un centre touristique et universitaire."

Nous avons eu un peu de mal à trouver une auberge de jeunesse et après notre dernière expérience nous voulions surtout un endroit sympa. Nous nous sommes donc installés à “Las huellas andinas” un lieu bien situé et très cool. Pas cher et 4 nuits pour le prix de 3 en plus ! Malheureusement pour nous, nous avons passé nos 1ers jours couchés par une bonne gastro pour Fanch et moi par je ne sais quelle cochonerie… Heureusement donc que l’hôtel était bien car nous n’avons presque pas quitté nos chambres pendant 3 jours !

Sauf que nous avions réservé 1 journée en agence pour visiter 2 bodégas et une usine de fabrication d’huile d’olive. Mendoza est une ville particulièrement ensoleillée (300 jours de soleil par an) qui est donc propice aux vignes et à l’olive. Mais contrairement à ce que l’on pouvait penser ce n’est pas le vin qui est la source de revenu la plus importante de la region mais… le pétrole ! C’est donc patraque que nous avons effectué ces visites et que nous avons gouté les différents vins… Dans la 1ere bodéga, qui est une des plus vieille de Mendoza, est fabriqué un vin classé parmis les meilleurs du monde: le carménère (cépage d’origine Chilienne); à 200 pesos la bouteille nous ne sommes pas offert le luxe de goûter! Et franchement, ceux que nous avons testé n’étaient pas extraordinaires; par contre nous avons appris comment déguster le vin et donc attention à ceux qui essaieront de nous faire boire de la piquette, il sera découvert au 1er coup d’oeil !!!

A la 2nde bodéga, plus petite, le vin était destiné uniquement à l’exportation et la vente sur place. Là encore, des vins assez décevants, trop fruités à nos goûts mais bon toutes ces dégustations nous auront rendus légèrement pompette et nos ventres n’auront pas trop apprécié la blague! Nous avons tout de même acheté une bouteille cette fois-ci !







Apres la dégustation des vins, nous avons eu droit à une visite de fabrique d’huile d’olive, avec dégustation sur du pain. Ça nous a fait du bien de manger un peu!




Une fois à peu près rétablis, nous avons pu nous promener un peu dans la ville… et découvrir ses superbes places ... une petite idée nous trottait dans la tête depuis quelques jours… et si on allait skier sur la Cordillière ? Donc nos promenades se sont transformées en recherches de renseignements en tous genres pour réaliser ce doux rêve… Nous avons choisi une 1ere agence où l’aller/retour en bus + la location de skis étaient à un prix défiant toute concurrence mais un coup de téléphone suivit d’un RDV 2 jours plus tard allaient nous faire déchanter… cette mauvaise agence n’avait pas dû prévoir de réserver les skis pour nous, clients et il n’y avait plus de ski à louer sur Mendoza, nous devions passer à la gamme supérieure et c’était à nous de nous débrouiller… Ni une ni deux, après les avoir incendié et récupérer notre argent, nous avons couru vers une autre agence (nous étions lundi fin de matinée et les promotions avaient lieu pour la journée de mercredi, jour de l’ouverture de la station Las Leñas). Grosse agence, plus cher mais eux au moins avaient des skis puisqu’ils avaient réservé un magasin entier ! Ouf, on a eu chaud… mais youhou, on va aller skier !!! Je ne savais pas trop quoi choisir, ski ou snow… mais vu la différence de prix entre les deux j’ai vite fait mon choix !!! Moment marquant de la journée aussi, le réveil! J'ai cru quelques secondes me réveiller dans le lit de mon ancienne maison, dont les meubles bougeaient aux passages de camions sur la route. De son coté, Cécile a ouvert les yeux pensant être très agitée dans son sommeil. Mais la réalité était tout autre, puisque c'est un tremblement de terre magnitude 5,4 sur l'échelle de Richter qui nous extirpait des bras de Morphée. Selon cette échelle de mesure, un séisme d'une magnitude entre 5 et 5,9 "peut causer des dommages majeurs à des édifices mal conçus dans des zones restreintes et peut causer de légers dommages aux édifices bien construits." Heureusement, depuis le séisme qui avait totalement rasé la ville en 1861, les constructions sont conçues pour résister à ce genre d'évènement. En tout cas, c'est un réveil qui restera dans nos mémoires!

Le bus est le mardi à 23h45…et là… l’hallu totale… des dizaines et des dizaines de bus à partir pour la station; une petite inquiétude nous pris… comme c’est une petite station, on a peur de passer plus de temps à faire la queue aux remontées qu’à skier ! Surtout que d’après le plan des pistes que nous sommes allés consulter sur le net, les télesièges n’ont que 2 places ! Mais bon, on va skier sur la cordillière man, c’est la classe ! On monte dans le bus, prêt pour 6h de route… les gens sont très excités, on sait déjà que notre nuit sera très courte… et elle le fut… j’ai dû dormir 2h à tout casser. A l’arrivée, on récupère notre matériel et nous partons faire la queue pour prendre nos forfaits; les habitants de Mendoza avaient la chance de se le faire offrir, nous en tant que touristes, nous devions payer bien sûr ! Nos forfaits en poche, c’était partie pour de nouveau attendre l’ouverture des remontées. Peu de temps après la journée commença enfin et avec elle, le début des chutes de neiges… et malheureusement pour nous cela ne s’est pas arrangé… le vent, la neige, le froid et du coup la non visibilité auront gâché notre journée tant attendue. Mais nous aurons quand même pu apprécier la bonne neige de la cordillère. La peuf était vraiment d’une qualité supérieure ! Tant pis pour les paysages, on aura ridé sur la cordillère  et c’était carrément top !!! A refaire avec le soleil…

Fin de journée… on remonte dans le bus; le retour est prévu pour minuit, ce qui nous laissera le temps de dormir un peu avant de reprendre le bus le jeudi matin pour quitter définitivement l’Argentine. Mais voilà, cela ne se passe pas du tout comme prévu… et les chutes de neiges redoublent d’intensité. Les voitures et bus se retrouvent vite bloqués sur la route… notre bus dérape, reste coincé un bon moment avant de réussir à repartir. N’aimant pas du tout les transports, j’ai peur… alors que mon homme ronfle à côté de moi… nous restons bloqués plusieurs fois, chéri se réveille en me sentant m’agiter… le clou de ma frayeur, alors que nous attentions que la route se débloque devant nous, une rafale de vent poussa notre bus qui glissa sur le côté…Tout cela dura plusieurs heures et nous pûmes arrivés enfin à Mendoza à 6h30 ! D’après-vous ai-je dormi durant ce voyage ?
Bon c’est pas le tout mais comme on adore le bus, on en reprend un à 9h30… la suite dans notre prochain article.

Fanch y Cécile


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lundi 25 juin 2012

SAN JUAN


"La province se caractérise par une extrême aridité interrompue par les oasis (appelés ici valles) formés le long des rivières nées des glaciers andins. De ce fait, la végétation xérophylle est la plus commune. La strate arborée comprend notamment et principalement l'algarrobo (es) (prosopis flexuosa) et le chañar (geoffroea decorticans). La strate arbustive comprend des jarillas (larrea), des chilcas ou tolas (baccharis), de l'Atriplex et de l'alpataco (es) (prosopis alpataco).
Les différents animaux se distribuent selon l'altitude et la végétation, celle-ci représentant la base de l'alimentation de toute pyramide des espèces. Certaines espèces composant la faune de la province sont très recherchées par les braconniers qui déciment les populations et transforment des espèces jadis florissantes en espèces menacées d'extinction. Un des animaux les plus menacés de la provincia de San Juan est la vigogne traquée pour la valeur de sa laine. Sont également en danger l'iguane, le condor des Andes et le renard gris d'Argentine, ainsi que les tortues terrestres
San Juan présente une faune composée d'une grande variété d'espèces andines, patagoniques et pampéennes. Les mammifères que l'on rencontre dans la province sont : leguanaco, la vigogne, le renard gris, le puma, le mara, la viscache, les opossums, le furet, le pécari, le ragondin, le grand chinchilla et le tatou. La truite, le pejerrey, les silures et lescarpes, sont quelques-uns parmi les poissons les plus répandus peuplant les rivières.


La grande diversité de conditions naturelles observée dans la province entraîne une aussi grande diversité dans la faune aviaire. Dans la zone andine (par exemple dans parc national San Guillermo), on peut observer le nandou de la Darwin (pteroctemia tarapacensis) et le tinamou quioula (tinamotis penlandii), tous deux espèces en danger. On trouve également le flamant du Chili (Phoenicopterus chilensis), le caracara montagnard (phalcoboenus megalopterus), le condor des Andes (vultur gryphus), la foulque cornue (fulica cornuta), la maubèche des champs (bartramia longicauda), le puco-puco ou thinocore de d'Orbigny (thinocorus orbignyianus), la colombe aymara (metriopelia aymara), le colibrioreotrochilus leucopleurus (White-sided Hillstar (en)8. Notons aussi la présence de l'aigle solitaire couronné (harpyhaliaetus coronatus).
Dans les zones humides telles les Lagunes de Guanacache, on constate une belle diversité d'oiseaux aquatiques, représentants tant de la région du Chaco, dont les cigognes maguari ou tuyangos (ciconia maguari) et kamichis à collier (chauna torquata), que de la région pampéenne comme l'ibis à face nue (Phimosus infuscatus) et le flamant du Chili(phoenicopterus chilensis)."

San Juan n’était pas sur notre carte de route prévisionnelle… Alors, comment sommes nous arrivés là ?
Nous avons quitté Tafi en début d’aprèm après avoir mangé une dernière fois du saucisson et du fromage accompagnés d’une bonne bouteille de vin… c’est donc un peu échauffés que nous sommes montés dans le bus en direction de Tucuman où nous devions prendre un autre bus pour nous rendre à Catamarca où nous attendait Antoine (que nous avions connu à El Chalten). Mais voilà comme nous sommes arrivés tard à Catamarca,  les hôtels aux alentours du terminal étaient tous complets. Fatigués par le voyage et les dernières nuits particulièrement courtes en tente dues au temps glacial, nous n’avons pas été longs à se décider à remonter dans le bus afin de pouvoir dormir un peu et descendre vers Mendoza.  C’est donc à San Juan que nous avons atterri très tôt le matin. On monte dans un collectivo vers un hôtel… mais celui-ci est complet. Le mec, sympa, nous donne une autre adresse. Nous nous y rendons donc et nous y installons. Mais il ne nous plait pas plus que ça alors, en se promenant dans la ville nous en trouvons un autre aux abords et à l’accueil sympathique… Mais lorsque nous nous y  installons le lendemain, on rencontre ses occupants et là ça devient moins cool. Une famille avec 2 jeunes enfants vivent ici du coup les enfants (qui ne sortent pas de la journée) courent et crient à longueur de temps ! S’ajoute à cela une télé qui fonctionne du matin au soir et des pièces qui résonnent…Le bruit permanent nous rend fous !

Alors, on essaie de rester le moins possible dans l’hôtel mais une fois le tour de la ville effectuée, on n’a plus grand-chose à faire et nous attendons le dimanche matin pour repartir car le samedi nous allons voir jouer les « Pumas », l’équipe nationale de rugby !  Mon premier match, j’ai hâte de connaitre l’ambiance des stades !!! En attendant, on s’occupe…

On part donc visité le musée du vin où il fabrique un très bon vin : le Graffigna. D’ailleurs cette bodéga a été racheté par pernaud-ricard ! La visite n’est pas extraordinaire mais nous aura permis de découvrir ce merveilleux cépage ! Les raisins sont très sensibles à l’oxydation, c’est pourquoi leur récolte doit être très minutieuse afin d’éviter la rupture des grains. L’hygiène et la rapidité d’exécution sont primordiales. 
Il faut les conserver entiers pour éviter toute macération et oxydation du jus. Une fois arrivés à la bodega, les grains sont sélectionnés puis dépecés et pressés. Le jus est ensuite stocké dans de grands futs en acier inoxydable. Le caractère final du vin est déterminé selon deux paramètres : le temps et la température de stockage. Les vins de garde nécessitent une fermentation et une macération prolongées pour une extraction maximum de couleur et de tanin contenus dans la peau. 
Une fois que le sucre s’est transformé en alcool, il y a séparation de la partie solide, appelée « sombrero » et de la partie liquide. Le nouveau vin ou vin de goutte est soumis à une seconde fermentation, initiée cette fois par des bactéries (alors l’acide malique est transformé en acide lactique). S’en suit une clarification à l’aide de produits naturels (blancs d’œufs, protéines de lait, gélatine, etc.), processus durant lequel les particules en suspension tombent. La partie supérieure est transférée dans de grand futs en bois de chêne (importés de France) pour prendre en maturité, les solides de la partie inférieure sont pressés pour des vins de tables et les peaux et grains pour des fertilisants.
Tout ceci est pour le vin rouge, pour les vins blancs, les grains sont pressés avant la fermentation. Ainsi le jus de raisin fermente sans contact avec les peaux.

Nous irons également au cinéma. Après le marvel de Bolivie, nous voulions voir un film plus intelligent ; nous avons donc choisi Madagascar 3 ! Autant je n’ai pas du tout aimé le 2 autant j’ai adoré celui-ci où j’ai ri de bon cœur !!!

Samedi, jour du match… et une nouvelle déception. Un mauvais match où les joueurs étaient particulièrement mous et un public endormit ! On sent les Argentins très footeux même lors d’un match de rugby, n’hésitant pas à siffler les adversaires lors des pénalités par exemple. Match sans pression aussi donc joueurs moins motivés. Dommage que le match contre la France était une semaine plus tard on aurait été plus dedans forcement !

Nous étions donc heureux le dimanche matin de prendre le bus et changer d’endroit en espérant bien sûr que notre prochain hôtel soit mieux !

Fanch y Cécile


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lundi 11 juin 2012

TAFÍ DEL VALLE

<Tafí del Valle est une ville de la province de Tucumán, en Argentine, et le chef-lieu du département de Tafí del Valle. Elle est pratiquement au centre de la belle vallée de Tafí qui sépare les hautes cordillères du Nevado del Aconquija au sud et les Cumbres Calchaquíes au nord. La vallée constitue l'important passage qui relie les Vallées Calchaquies à l'ouest, et la grande plaine chaco-pampéenne à l'est. La ville se trouve à une altitude de 2 014 mètres.Taktik yakta (en idiome kakan: "Village de la splendide entrée") parait avoir été le nom initial de la localité et de la vallée qu'elle domine. Ce nom fort compliqué aurait été simplifié par les espagnols et transformé en Tafí. Étant donnée l'altitude, le climat prédominant est tempéré avec des neiges hivernales. Le secteur oriental de la vallée, où se trouve la ville de Tafí del Valle, est humide avec un biome de prairie où prédominent les graminées avec des bosquets de conifères, de caducifoliés et de molles. Vers l'ouest, l'humidité diminue ce qui donne lieu à la présence sporadique de cactacées comme lescardones ou cactus chandeliers. Le contraste est nettement spectaculaire à l'endroit appelé Abra del Infiernillo. Là on peut observer immédiatement à l'ouest les semi-déserts et déserts et à l'est les prairies toujours vertes, les bois, les forêts couvertes d'abondants nuages. A Tafí del Valle les températures maximales moyennes d'été (en janvier) sont de 26 ºC, celles d'hiver (en juillet) sont seulement de 16 ºC. En hiver, il y a fréquemment des températures de -5 ºC. Un autre évènement digne d'être mentionné est le Festival Nacional del Queso ou Festival national du Fromage qui a lieu tous les ans en février.>

Encore une fois, nous avions un bus extrêmement  tôt et c’est  donc de nuit que nous pliâmes la tente. Seulement 2 bus par jour pour rejoindre Tafi, un à 6h et l’autre à 14h, comme nous n’aimons pas arriver tard dans une nouvelle ville, le choix fut vite fait !
C’est donc vers midi que nous arrivâmes. Tafi est une ville comme on en voit peu en Amérique; pas de centre-ville donc pas de quadra, une ville éparpillée qui semble calme. Enfin une ville… disons deux rues et une place ! Nous trouvons un hôtel dans lequel il est possible de planter sa tente dans le jardin; ce qui est pratique car d’un côté on profite des installations et de l’autre on est peinard dans notre petit chez nous.
Ce n’est pas ce qu’on a vu de plus beau jusqu’ici mais j’ai trouvé cet endroit très reposant. Tout autour de nous des montagnes, ce village d’ailleurs est comparé à un village Suisse, la campagne, les chevaux en liberté qui sont omniprésent ici, la rivière, le lac en toile de fond…tout cela lui donne un petit charme, on s’y sent bien !!! Et puis c’est aussi ici que l’on fabrique la plus grande quantité de fromage !
Pendant la durée de notre séjour nous aurons été accompagné par des chiens, pour mon plus grand plaisir…nous leurs avons tous donné un petit surnom mais notre préféré était celui qui nous a suivi du début jusqu’à la fin et qui dormait à nos côtés: p’ti gibus. J’ai versé ma petite larme lorsqu’il a fallu le laisser sur place ! On lui a laissé un sac de croquettes comme cadeau d’adieu.
Durant notre étape, nous avons fait quelques petites balades assez courtes mais bien rafraichissantes car il faut le dire; l’hiver est arrivé !!! Et nos nuits en tente commencent à être bien dures.
Nous avons eu le droit à un peu de neige (certes fondues mais neige quand même) lors d’une promenade et pendant la nuit notre tente a gelé, cette nuit-là nous n’osions pas bouger enveloppés dans nos duvets et draps de soie.
Bref, une étape qui nous annonça l’arrivée de l’hiver et nous permis de découvrir quelques bons vins, bons saucissons et bons fromages, et de rencontrer pleins d’amis canins !


Cecile y Fanch


dimanche 10 juin 2012

CAFAYATE


« Cafayate est une petite ville de la province de Salta, en Argentine, et le chef-lieu du département de Cafayate. Elle est située au sud de la province, dans les vallées dites Calchaquíes, sur les rives du río Chuscha, à 1 683 m d'altitude. C'est une cité touristique connue pour ses vins. Sa population s'éleve à 11 785 habitants en 2001. La région possède des vignobles, et les bodegas et leurs caves à vin sont ouvertes au public. On y cultive un raisin de typetorrontés. La petite ville est de style colonial. La randonnée est pratiquée dans les gorges du torrent Rio Colorado jusqu'auxsept cascades. La traversée de la Quebrada de las Conchas, impressionnant cañon emprunté par le río las Conchas est une succession de sites géologiques sur 50 km, dont la Gorge du Diable et l'Amphithéâtre. »




Nous prîmes le bus de bonne heure pour quitter Salta. Après quelques heures de transport, nous arrivâmes à destination. Cafayate, prononcé « Cafachaté » par ses habitants ! Aller, 1ère chose… trouver le camping car nous allons reprendre nos bonnes habitudes ! Celui de notre choix se situe à la sortie de la ville ; y’a pas grand monde en cette saison et nous avons un large choix d’emplacements. Quelques chevaux sont venus nous rendre visite, avant d’être chassés par la propriétaire. Normal puisqu’ici commence le territoire des gauchos. Bérets et grands chapeaux, couteaux aux manches en cornes, ceinturons en cuir, pantalons bouffants (bombachas) et cravaches sont authentiques ici et servent toujours aujourd’hui !




Après notre installation, nous nous dirigeons vers le centre d’informations à la recherche des bons plans du coin. Nous choisirons pour cette première après-midi de nous diriger vers la chèvrerie ; sa visite et sa dégustation de fromages, car en bon Français que nous sommes, cela nous manque terriblement ! Cette visite fut très intéressante et nous permis de découvrir différentes races de chèvres. Cette chèvrerie appartient à la famille Domingo Hermanos, réputée dans la région comme producteur de vin. Comme les chèvres du coin donnent un lait trop fort en goût, 5 boucs reproducteurs sud-africains furent importés. A partir de là, génération après génération, c’est un troupeau de 450 têtes que nous avons pu observer. L’enclos des chevreaux, avec toujours un ou deux mâles castrés pour calmer le jeu et qq femelles pour les rassurer. Ce sont les vieilles qui occupent ce dernier rôle lorsqu’elles ont la chance de ne pas finir à l’abattoir. Pour chaque petit, c’est 4 mois de gestation et 8 mois d’allaitement. Chaque chèvre produit alors 2 litres ou plus de lait par jour. Donc chaque matin, c’est traite obligatoire, avec musique classique svp pour déstresser ces dames. Chaque traite dure 3 min, commence à la main et finit à l’aide d’une trayeuse mécanique. Le lait sortant à 37°C est alors stocké dans une cuve à 3°C pendant 3 jours maximum avant de servir à la fabrication de fromages. Et c’est du fromage bio, sachant que ces chères biquettes sont nourries aux alfalfas (famille du trèfle mais en Argentine certainement OGM…) et des graines de raisin. Il ne faut pas oublier toutes les vignes qui furent la première activité de la famille, alors les crottes de biques mélangées aux peaux de raisin servent d’engrais au vignoble.  La boucle est bouclée ! La dégustation, elle, fut très légère et nous fûmes déçus de la qualité du fromage ! Un fromage de chèvre bien fade… on achètera quand même un fromage de vache, ils débutent dans ce secteur mais leur fromage n’est pas mauvais ! En effet, même ceux à l’ail, au piment ou à l’oignon étaient plutôt insipides. C’est peut-être la raison pourquoi ici le fromage est souvent dégusté avec de la confiture ou du miel et des noix.




Pour le 2ème jour, armés d’un saucisson au fromage et du bon fromage, nous partons pour une balade sur la journée…mais après le bon pique-nique que nous nous sommes offerts nous n’étions plus motivés pour poursuivre notre balade ! On fit donc demi-tour et rentrâmes au campement !!! Dommage, ça commençait à être vraiment chouette dans le coin ! Avant le pique-nique j’ai essayé en vain de trouver une grotte avec des peintures rupestres. Mais Cécile m’attendant en bas et m’ayant fait planter par des cactus super agressifs durant la montée, je fis demi-tour assez rapidement !




Nous nous réservions pour le lendemain…car il promettait d’être bien sportif. En effet, nous avions loué des vélos pour nous promener à travers la Quebrada de las Conchas. Pour commencer, nous prîmes le bus qui nous emmena à notre premier point de vue à savoir : « les gorges du diable ». A partir de là, nous avions 50 kms à parcourir pour rejoindre le village. Des paysages encore incroyables à parcourir et des couleurs si différentes qu’à chaque virage une nouvelle surprise nous attendait. Nos cheveux au vent, nos mains agrippées aux guidons et nos fesses meurtries par nos selles, nous traversâmes d’incroyables sites géologiques. La gorge du diable, composée d’une succession de couches de sédiments vieux de 90 millions d’années, doit sa forme à l’eau qui s’accumula dans ses pores et fissures pour finir par faire écrouler certains morceaux, ne laissant que les roches dures encore en place, elles, veilles de 500 millions d’années. Puis nous nous engouffrâmes dans l’amphithéâtre, formation géologique en forme… d’amphithéâtre.


Nous passâmes les 3 croix, fîmes un brin de causette avec le crapaud (–« croa croa » se dit « croa croa » ici aussi c’était pratique pour discuter), et pique-niquâmes au bord de l’eau vers la casa de l’oro. Ensuite pour digérer, nous fonçâmes droit sur l’obélisque, jetâmes un œil (voir les 4° à travers las ventanas (trous dans les roches) et esquivâmes los castillos (collines découpées en forme de château fort et de village moyenâgeux). Entre chacune de ses étapes étaient étalées toutes sortes de montagnes, aux couleurs étonnantes et aux plissements improbables. Ces versants aux cotés de la route étaient encore plus spectaculaires que tous ses sites touristiques dénommés et référencés auparavant. 










Est-ce le fait d’avoir fait la route de la mort et ces 55 kms de descente que je m’attendais à la même chose…Et bien je m’étais bien trompée !!! Les nombreuses pauses photos de Fanch me permettaient de me reposer très souvent au début, ce qui était assez cool. Comme mes pauses me prenaient beaucoup de temps, j’ai tenté la photo tout en pédalant, un réel succès … jusqu’à ma chute ! Heureusement, l’objectif à juste eu le temps de se recroqueviller avant le contact rude entre mon appareil et le bitume. Plus de peur que de mal, on s’en est sorti avec seulement des petites égratignures et rayures. Puis au bout d’un moment, plus de somptueux paysages et ils nous restaient encore à parcourir plus de 20 kms ! Et là, mes cuisses fatiguées et mes fesses en feu m’ont rendu ces derniers kms interminables !!!


Perso, j’ai vraiment apprécié cette balade en vélo, beaucoup plus sympa qu’en bus ou qu’en tour organisé, avec en bouquet final toute une colonie de perroquets verts et quelques poules d’eau pour nous supporter… On a eu aussi le temps de bien se rendre compte qu’ici c’est l’automne, avec tout plein de feuilles dans leur dernier sommeils reposant sur les routes, et leurs sœurs mourantes s’agrippant à leur branches dans leurs derniers instants, nous faisant des banderoles rougeoyantes pour nous encourager dans nos derniers coups de pédales.





Fanch y Cécile


Encore plus de photos !!!

dimanche 3 juin 2012

SALTA

‘Salta est une ville d'Argentine, capitale de la province de Salta. Elle est située au pied oriental de la Cordillère des Andes, dans la fertile vallée de Lerma, à 1 187 m d'altitude. Dans les dernières décennies, l'aire urbaine s'est étendue et a atteint des localités voisines, formant ce qu'on appelle le Grand Salta. Elle est aussi au centre d'une importante région agricole : maïs, tabac, céréales, canne à sucre, etc. s'exportent en Europe via Buenos Aires, ou en Californie et dans les marchés du Pacifique par le port chilien d'Antofagasta.



Nous avions décidé de quitter la Bolivie sur ces beaux souvenirs de Salar et de Sud Lipez ; c’est pourquoi nous avons pris un bus dès le soir même en direction de la frontière Argentine. Presque 9h de trajet avant de rejoindre la ville frontière du côté Bolivien : Villazon. Nous sommes arrivés dans cette ville à 4h30 et la frontière n’ouvrait qu’à 6h. Fatigués par le voyage et frigorifiés, nous avons opté pour une chambre d’hôtel afin de nous reposer un peu et nous réchauffer. Réveillés par la femme de ménage qui écoutait sa musique particulièrement forte, nous avons quitté l’hôtel puis marcher vers la frontière. De l’autre côté : La Quioca et sa gare de bus, qui malgré sa nationalité Argentine reste bien Bolivienne (j’entends par là, que des hommes te suivent partout afin que tu choisisses leur agence !). Nous avons fini par choisir une agence que nous connaissions à savoir Flecha Bus… mais bizarrement au départ de La Quioca, ce n’est pas dans un bus de cette compagnie que nous sommes montés mais dans un digne des compagnies Boliviennes, bus pourrit et pas de toilettes. Nous avions 5h de trajet avant un changement à Jujuy où nous étions sensés reprendre un bus dans le ¼ d’h suivant pour notre destination finale, à savoir Salta. Mais oh surprise, arrivés à Jujuy notre bus partait que 3 h + tard !!!! Ce n’est donc que vers 21h30 que nous sommes enfin arrivés.


 Salta est la plus grande ville du nord ouest argentin et a la réputation d’être la plus jolie, d’oú son surnom de Salta ‘la linda’ (la belle). C’est vrai que sa place centrale est aussi jolie qu’immense, et que ses bâtiments religieux et coloniaux sont particulièrement réussis. D’ailleurs L'Iglesia de San Francisco (église de Saint François) est un des plus beaux édifices religieux de style néoclassique du xixe siècle en Argentine. Sa façade et ses murs rouges apparaissent souvent sur les cartes postales de la ville.


 Nous avons trouvé un hospedaje for sympathique dans lequel nous étions sensés rester 3 jours mais nous nous y sentions si bien que ces quelques jours se sont transformés en 1 semaine entière ! Et j’avoue que cela ne fait pas de mal d’avoir un peu de confort, d’être au calme, d’avoir une super cuisine équipée et surtout d’avoir une connexion internet qui ne fonctionne pas au ralentit. Ce qui fait que Fanch et moi avons pu faire quelques skype et nous reposer, ce que nous avons bien apprécié. Egalement une mise à jour de nos CV… et un bon tenedor libre (il faut reprendre les bonnes vieilles habitudes) !!!


 Du coup, dans cette ville, nous n’avons pas fait grand-chose… à part quelques balades dont celle qui montait en haut d’une colline avec vue sur la ville ; où nous avons montés pas moins de 1070 marches pour arriver au sommet !
Voilà Salta, repos, repos, repos ! Nous sommes prêts pour repartir vers des jours plus sportifs !



Grosses bises 


Cecile  y Fanch


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