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"Cuzco ou Cusco (du quechua « Qusqu ») est une ville du sud-est du Pérou au milieu des Andes. C'est la capitale du département de Cuzco. Cuzco est une ville d'altitude (environ 3 400 m) avec environ 300 000 habitants. Cuzco fut la capitale des Incas et a été longtemps un carrefour sur l'axe économique transandin mais s'est endormie quand l'activité commerciale s'est tournée vers Lima.
La légende veut que la ville ait été fondée au xie siècle ou au xiie siècle par Manco Capac et Mama Ocllo après leur « naissance » dans le lac Titicaca. Avant l'arrivée des conquistadors, la ville était partagée en quatre quartiers, occupés par les Incas et des ressortissants des tribus de leur empire. Les principaux monuments dataient de l'Inca Pachacutec."
Nous
arrivons sur Cuzco après une nuit de bus. Nous prenons directement un taxi
jusqu’à sa place centrale, où nous avons réservé un hôtel pas loin, le
backpackers Felix. Nous posons nos bagages dans une chambre spacieuse mais très
sombre et très froide. Autant le dire tout de suite, nous ne recommanderons pas
cet hôtel. Les toilettes communes sont nombreuses mais sales, la cuisine est en
fait une simple plaque sans aucun plat et couvert, et les douches n’ont pas
d’eau chaude. Ici la température chute de plusieurs degrés la nuit et devant
dormir dans une chambre froide jamais exposée au soleil de la journée, se laver
à l’eau glacée est aussi terrible que passer 5 minutes en enfer sans crème
solaire. Autre point négatif, le bruit toute la nuit des gens qui rentrent et
qui sortent. Bref, un hôtel à conseiller seulement pour les fêtards.
Malheureusement pour nous, nous étions plutôt dans une optique de découverte de
la ville en journée, en mode promenade tranquille et musée, et prendre des
forces pour un trek pré-Machu Picchu. D’ailleurs, une agence attenante à
l’hôtel proposant plusieurs excursions devait ouvrir ses portes quelques
minutes après notre arrivée et conseillée par des amis voyageurs quelques semaines
plus tôt sur Mendoza en Argentine, nous nous y rendons de suite. Concernant
l’Inca Trail, qui est ni plus ni moins que le célèbre chemin des Incas, c’est
impossible. C’est complet plus de 6 mois à l’avance et notre voyage n’était pas
assez organisé pour avoir des places. On a donc le choix entre deux principaux
treks : le Salkantay et le Jungle Trail. On opte pour le premier, plus
long et plus varié, de 5 jours et 4 nuits, commençant par une ascension jusqu’à
4600 m d’altitude, passant par des eaux thermales et finissant par la voie de
chemin de fer et les marches donnant accès sur le plus important site
cérémonial Inca connu à ce jour. L’inconvénient par rapport au chemin de l'Inca, c’est que nous n’emprunterons aucune ancienne route pavée de cette ancienne
civilisation mais l’avantage c’est que nous faisons une économie de plusieurs
dollars, car en plus de devoir réserver plusieurs mois à l’avance pour l’Inca
Trail, il est hors de prix (plus de 500 dollars US je crois, alors que le
Salkantay qui dure aussi longtemps nous coutera « seulement » 190 $US
chacun). Et oui, flâner au Machu Pichu s’avère très cher mais on ne peut pas
passer à côté sans risquer d’amers regrets, et nous y rendre directement en bus
ou en train n’est décidément pas assez magique pour nous. On veut sentir monter
en nous une ambiance originale avant d’y être enfin, sentir un certain mana
nous envelopper peu à peu et qu’il touche son apothéose une fois sur le site
objet de tant de rêves et de mystères.
Si on continu le tour de la place, on trouve coté sud-est l’église Compañia dont les fondations s’appuient sur l’ancien palais inca de Huayna Cápac. Sa façade remodelée après le séisme de 1650 est très travaillée. Si on continue notre tour de la place, des arches commencent ensuite pour se prolonger sur ses côtés sud-ouest et nord-ouest et abriter des commerces.
Pour se rendre au terminal de bus, on finit par rejoindre l’avenue del sol en passant par le monastère de Santo Domingo. Il a été construit sur le plus célèbre lieu de l’empire inca : le temple du soleil ou Coricancha qui signifie enclos de l’or. Les archéologues se demandent encore aujourd’hui qui les incas vénéraient dans ce temple. Inti le solaire ? P’unchau le dieu du jour ? Viracocha le créateur ? Les momies des empereurs et de leurs épouses ? Tout était en or ou recouvert d’or et ce fut pour les espagnols la matérialisation de leur rêve d’eldorado. Ce temple fut pillé et désossé pour partir en lingot jusqu’en Espagne.
Voici un peu l'histoire des 5j suivants (Salkantay-Agua Caliente-Machupicchu)...
Premier jour
Levés 4h, on finalise nos sacs dans notre chambre froide, on en laisse une partie en gardiennage à l’hôtel et on se pose dans le hall attendant le top départ. Après un affreux doute sur l’heure et le lieu de rendez-vous dû à un retard de 30 min de notre guide, on grimpe dans un minibus. Quelques km plus loin on s’arrête prendre les derniers touristes et les sacs de victuailles et autres matériels des agences, et quelques heures plus tard on finit par arriver où tout le monde descend à Mollepata qui se situe à 2900m. S’en suit un petit dej chacun de son côté et enfin la formation des groupes. Car comme d’habitude, plusieurs agences se sont regroupées et tous les touristes se retrouvent distribués en 3 groupes.
Nos bagages sont bien arrivés et nous attendent sur place, ainsi que notre cuisinier qui nous accueille avec une boisson chaude, des biscuits et du pop-corn pour nous faire patienter jusqu’au diner. Celui-ci sera constitué d’une soupe chaude, d’une cuisse de poulet en sauce et de riz blanc. Juste après, notre guide nous explique la journée du lendemain, la plus difficile du parcours d’après lui. Deux raisons à cela : l’altitude et le dénivelé. Nous devrons monter 1000m en quelques heures et terminer à plus de 4600 m d’altitude. Il insiste fortement sur la difficulté et propose de louer des chevaux pour les moins courageux et les plus riches.
Ceci étant dit, nous investissons nos tentes respectives pour un sommeil bien mérité, digérer notre repas (la digestion à cet altitude est plus difficile) et gagner des forces pour le lendemain. Il fait froid et le tapis de sol peu épais me glace le dos mais la fatigue l’emporte et je finis par plonger au pays des rêves. L’inconfort et le froid ne me permet pas de récupérer comme je l’aurai souhaité avant d’attaquer l’effrayante journée du lendemain.
Deuxième
jour
Réchauffés
à 5h du mat par un maté bouillant livré à domicile pour nous réveiller en
douceur, on se change rapidement, plions bagages et tout le monde se retrouve à
table pour le petit dej. Copieux, je me goinfre en prévision de l’ascension des
heures à venir. Le père,sa fille et un des frangins brésilien renoncent et
optent pour monter à cheval, ce qui fait le bonheur de Cécile qui peut
emprunter les bâtons de marche du papa. C’est motivés que nous partons avec tous
les autres sous la lumière du soleil levant.
Dès le début, je fais
particulièrement attention à ma respiration et me sens très en forme. Au départ
en fond de vallée, on finit par tomber sur un chemin étroit qui monte en lacet
et passe derrière la montagne. Je vais à son assaut et le survole avec bonheur.
Je me sens bien physiquement, et les paysages sont superbes.
Pas mécontent de
retrouver moins de pente, j’attends le reste du groupe au niveau d’une lagune
dont l’eau en surface est gelée et est le lieu de virevoltes aériennes de
petits oiseaux. Cette lagune a pour nom
Soyaqacha qui signifie lagune congelée !
A mon grand
étonnement la tête que je vois
apparaitre quelque temps après est celle de ma douce. Etant fatiguée de la
veille, je ne m’attendais pas à la voir si rapidement et devant tous les
autres. A priori les bâtons change la vie… enfin la marche au moins. Moi aussi j’ai fait très attention à ma respiration et je suis
montée le plus lentement du monde sans faire de pause ; j’ai été
agréablement surprise de pouvoir réaliser cette étape tant redoutée avec autant
de facilité.
On est à la moitié de
la montée, il faut donc repartir avant de trop refroidir. Encore une fois, je
n’éprouve pas de peine mais j’atteins les 4629 m d’altitude les jambes lourdes.
Je profite de mon avance pour grimper encore un peu plus haut pour avoir un
meilleur point de vue. C’est gigantesque et vraiment beau.

Voyant les autres de
mon rocher surélevé, je fais une pyramide de cailloux pour la Pachamama et
redescends rejoindre le reste de la troupe. Le voyage à cheval du trio
brésilien s’arrête là et ils feront le reste de la journée à pied.
Durant la pause à ce sommet, Daniel nous raconte quelques histoires sur la culture inca, nous donnent les noms des montagnes dans notre ligne de mire et immortalise ce moment avec nos appareils photo.


L’arrivée à une rivière marque le moment de se restaurer. Enfin, ce
n’était pas évident pour tout le monde puisque les deux frangins brésiliens ont
continué sans s’arrêter mais heureusement la faim les a poussé à rebrousser
chemin et nous retrouver autour de ce repas salvateur. Cette fois-ci, Vicente
nous à préparer en plus d’une soupe chaude des spaghettis bolognaise à sa
façon. Toute le monde, guide compris, est content de siester dans l’herbe au
soleil après ce gueuleton.
Qu'est-ce qu'on entend soudain? C'est pas possible. Mais si, ce sont bien eux. Nos amis, nos compagnons de route qui depuis le début du voyage nous tiennent compagnie. Les Lique lique (Vanellus resplendens) qui en effet ont une aire de répartition très étendue du sud de la Colombie jusqu'au nord ouest du Chilli et de l'Argentine.
Mais la journée de marche est loin d’être terminée
et on repart donc pour une descente infernale. Au cours de cette dernière, le
paysage change brusquement et les rocailles désertiques se font envahir peu à
peu par la végétation. De jolies petites fleurs finissent par faire leur
apparition et le silence laisse sa place au doux bruit de l’eau qui coule. Nous
commençons à pénétrer la jungle. La transition thermique est brutale, après le
froid du matin nous devons affronter maintenant la chaleur suffocante. Les
genoux de Cécile font des leurs et commencent à la faire souffrir. Je reste
derrière elle et lui trouve un bâton pour remplacer ceux qu’elle a rendu à son
propriétaire depuis le début de la descente. Mes pauvres genoux, en effet, ne supporteront pas ces 5h de
descente.
Le soleil décline pour finir par s’éteindre et nous pensons être encore à une heure marche du campement. Mais surprise, derrière un virage qui s’avérera être le dernier de la journée, sont dressés nos tentes et tous nous compagnons nous y attendent. Une bonne douche est la bienvenue… mais très très froide c’est vivifiant. Rebelote, une collation nous est servie et tout le monde discute en attendant le repas du soir. Succède à la soupe chaude habituelle des plats pas très bons pour la première fois de notre aventure. En allant nous coucher, petit hic, notre tente ne ferme pas. Il fait beaucoup moins froid que la veille, mais la nuit est encore très fraiche et surtout les moustiques nombreux. Heureusement, une tente de secours est disponible et on finit enfin par se coucher.
C’en était fini de cette journée particulièrement éreintante pour mes vieilles articulations, nous avions parcouru pas moins de 22 kms pour cette étape. Une bonne nuit de repos dans une tente qui ne ferme pas totalement, avec des matelas aussi épais que des papiers de cigarette sur un sol inégal…Bonne nuit les petits…Vous comprenez bien qu’encore une fois la nuit ne fut pas récupératrice. De mon coté, je crois que les rando à Tahiti avec Dodo&Guigui'ma m'ont un peu entretenu malgre un manque de sport régulier ces dernière années.
Durant la pause à ce sommet, Daniel nous raconte quelques histoires sur la culture inca, nous donnent les noms des montagnes dans notre ligne de mire et immortalise ce moment avec nos appareils photo.
Puis comme le veut la logique, après la
montée, la descente. Cette fois c’est
1600m de dénivelé en descente que nous devons effectuer. Jusqu’au déjeuner, nous sommes escortés par le massif du Salkantay
aux cimes enneigées d’un côté et de montagnes rocheuses sombres et rouges de
l’autre.
Le soleil décline pour finir par s’éteindre et nous pensons être encore à une heure marche du campement. Mais surprise, derrière un virage qui s’avérera être le dernier de la journée, sont dressés nos tentes et tous nous compagnons nous y attendent. Une bonne douche est la bienvenue… mais très très froide c’est vivifiant. Rebelote, une collation nous est servie et tout le monde discute en attendant le repas du soir. Succède à la soupe chaude habituelle des plats pas très bons pour la première fois de notre aventure. En allant nous coucher, petit hic, notre tente ne ferme pas. Il fait beaucoup moins froid que la veille, mais la nuit est encore très fraiche et surtout les moustiques nombreux. Heureusement, une tente de secours est disponible et on finit enfin par se coucher.
C’en était fini de cette journée particulièrement éreintante pour mes vieilles articulations, nous avions parcouru pas moins de 22 kms pour cette étape. Une bonne nuit de repos dans une tente qui ne ferme pas totalement, avec des matelas aussi épais que des papiers de cigarette sur un sol inégal…Bonne nuit les petits…Vous comprenez bien qu’encore une fois la nuit ne fut pas récupératrice. De mon coté, je crois que les rando à Tahiti avec Dodo&Guigui'ma m'ont un peu entretenu malgre un manque de sport régulier ces dernière années.
Troisième
jour
6 heures de montées et de descentes pour 14 kms à effectuer mais avec des pentes légères. On rend nos affaires et donnons une petite propina à notre muletier qui nous abandonnera à notre point de déjeuner. A l’heure du départ, à 7h tels des boucliers en pierre les montagnes nous protègent contre les flèches solaires enflammées. Daniel marque un arrêt pour nous montrer un arbre tachetés par ses fleurs blanches en formes de cloches (Brugmansia arborea). Elles sont utilisées depuis les temps anciens par les chamans en raison de leur pouvoir hallucinogène.
Ce fut la première d’une longue série prolongée au moment du repas du soir, chacun payant la sienne. Les frangins brésiliens vont même jusqu’à prendre une bouteille de pisco pour passer la soirée autour d’un feu de camps dans un coin du camping.
Quatrième
jour
Mais on sort très vite de nos rêveries lorsqu’on entend au loin le tchou-tchou du train, car contrairement à ce qu’on pourrait croire compte tenue de l’absence de toute signalisation et de toute sécurité, cette voie de chemin fer est en fonctionnement. D’ailleurs, on sera nous même dans un des trains l’empruntant pour notre retour vers Cuzco.
Cinquième jour
Aie ça pique ! Le réveil sonne : il est 3h50 et ce n’est pas parce que nous étions dans un lit que nous avons bien dormi, malheureusement pour moi je n’ai réussi à trouver le sommeil qu’après 1h du mat’. Nous avions tout préparé avant de nous coucher et nous sommes donc sur le porche de l’hôtel 20 min plus tard. Daniel a finalement réussi à se réveiller et est présent à son poste. En revanche, nos deux acolytes alcooliques de la veille ne sont pas là, et Daniel nous dit de partir devant et qu’il nous rejoindra avec eux en bus. Et oui, car nous devons a ce réveil très matinal une unique raison : monter les marches et arriver à l’entrée du Machupicchu avant le flot de touristes qui montent en bus. Il fait nuit noire et nous suivons les personnes qui ont des lampes pour éviter de nous tordre les chevilles dans les nombreux nids de poule de la route. Ce serait trop bête si près du but.
Tout le groupe est enfin en haut avant 6h et se met dans la queue, encore assez restreinte. De mon côté la montée des marches se fait péniblement, mes jambes vacillent, la force et le souffle me manquent mais je reste collé au groupe car c’est eux qui me donnent encore un peu de courage ; en les entendant gémir et souffler je me dis que c’est ensemble que nous souffrons et que c’est ensemble que nous arriverons au bout de cet escalier infernal. Hip hip hip hourra !!!
Obsédés par le déroulement du temps et le cycle des astres, les incas observaient le ciel et les étoiles de ce point haut et connaissaient les dates de solstices avec précision (et la date de la fin du monde aussi non ?). Cela leur permettait d’organiser des cérémonies rituelles en l’honneur du soleil, chaque année à date fixe. La raison de son abandon est aussi un mystère mais il se peut que ses habitants aient pris la fuite pour qu’elle ne tombe pas aux mains des envahisseurs espagnols après la chute de Cuzco en 1534. Loin des routes commerciales et difficile d’accès, ce superbe site fut délaissé par les espagnols, aussi beau qu’inutile pour eux.
La
visite guidée avec Daniel était intéressante et nous a permis de comprendre un
peu les divers endroits de la cité. Par exemple, deux cercles sculptés dans la
roche au sol remplie d’eau où reflètent les rayons du soleil et de la lune à
travers une fenêtre selon certains jours de l’année.
Ou bien la forme d’un
condor, reliant la terre au ciel, où deux roches verticales représentent ses
ailes et où son corps et sa tête sont sculptées au sol. Il s’agissait
certainement d’un endroit funéraire.
On passa à côté du temple du soleil dont
l’accès est interdit au public. C’est une pièce en demi-cercle où se rendaient
certainement les incas pour invoquer le soleil et prendre les drogues
facilitant leur communication.
On vu aussi le temple aux trois fenêtres, la
pierre formant différentes ombres selon les heures de la journée, des pierres
taillées pour résister aux séismes, etc. Avec la fatigue cumulée, j’avoue ne
pas avoir tout écouté… puis vint l’heure de la séparation avec Daniel, notre
guide de ces 5 derniers jours.
Derniers rires partagés, dernière photo et
remerciement. On vous le conseille. Alors le groupe éclate : le père et la
fille redescendent en ville pour manger, les autres brésiliens partent en
direction de la balade du pont et nous, accompagné du couple de français et du
couple argentin sur le chemin de la porte du soleil.
Des marches et encore des
marches. Toujours des marches. Y’en a marre des
marches, le site est grand très grand et des centaines de marches le parcours,
de bas en haut, de haut en bas, à droite, à gauche, des marches, des marches,
des marches. Cécile fatigue et on dit aux autres qu’on les rejoindra en
haut. Mais au milieu du chemin Cécile jette l’éponge, épuisée.
Elle trouve un
coin à l’ombre où elle pourra s’allonger et m’attendre. Je continu donc en solo
en mettant les enjambées doubles et arrive tout en haut. C’est par ici
qu’arrive le chemin de l’inca.
La vue est superbe. On peut y admirer la grandeur de cette citée perchée dans le vide et ses montagnes environnantes.
Je
rejoins Cécile puis nous sortons du parc pour manger (c’est interdit de manger
à l’intérieur). Mais avant de sortir du parc, faut redescendre les marches,
non ? Et bien bing, je vous le donne dans le mille, qui s’est foulé la
cheville en redescendant ? C’est bibi ! Quand je disais que je ne
pouvais plus voir les marches en peinture… Avocat, pain, fromage, mandarines. C’est important pour la suite.
Puis nous rentrons de nouveau dans le parc et allons siester sur la pelouse d’une terrasse à l’entrée de la cité. Mais peu après, la santé de Cécile décline. Elle ne peut plus bouger. On s’est effectivement installés dans un coin d’herbe à l’ombre des épais murs de notre site adoré d’où je n’ai pas pu redécoller, vous savez pourquoi ? Parce qu’après m’être foulé la cheville je suis prise de grosse douleur à l’estomac me donnant des nausées. Décidément cette journée au Machupicchu n’est pas la mienne.
Je pars donc de mon côté pour me refaire quelques montées des
marches et faire la balade jusqu’au pont. Cécile ne loupe pas grand-chose,
excepté peut-être un nouvel angle de vue de la cité assez sympa.
Le chemin
quant à lui est une corniche surplombant une vallée aussi moche qu’immense et
termine sur un éboulement coiffé de trois planches en bois faisant office de
pont mais interdit d’accès. Balade pas indispensable mais qui m’aura permis de
voir un joli oiseau avec une tête orange fluo. Je retrouve mon adorée toute
dorée exactement au même endroit que je l’ai laissé. Mais maintenant elle a
envie de vomir. Deux solutions pour redescendre jusqu’à Aguas Calientes :
prendre le dernier bus ou prendre les marches du matin en sens inverse.
Cécile
hésite mais comme ce n’est pas une fiotte, elle choisit les marches. Là son
calvaire commence. On mettra 3 fois plus de temps à les descendre qu’on a mis à
les monter Entre ma cheville qui me fait souffrir et mes envies de vomir,
on ne peut pas dire que ce fut une partie de plaisir.
Mais là encore, on a la chance de voir un bel oiseau : l’oiseau horloge (Momotus aequatorialis). Il doit son nom
au mouvement de sa queue lorsqu’il est posé rappelant le pendule d’une horloge
Epuisée, Cécile ne veut pas manger, juste se poser et essayer de dormir et si mes nausées veulent bien cesser ça serait plus aisé.
Retour à Cuzco
On récupère donc nos bagages à l’hôtel et nous nous rendons directement à la gare. Je la laisse ici, car moi j’ai très faim et vais manger et me désaltérer avec une bière (pour la récupération c’est important). Puis le train finit par arriver, et on embarque tous vers 21h30 pour 2h de temps. Puis on continue notre route en bus pour encore 2h de temps. Mais mauvaise surprise, le chauffeur est très très fatigué, et je pense qu’il a un peu abusé de l’alcool les heures précédentes. Il ouvre la fenêtre pour se tenir éveiller mais ses yeux dans le rétroviseur sont de plus en plus petits… On lui demande de s’arrêter mais il refuse. Résultat, on roule à gauche, un coup super lentement, un coup super vite, on flip et on est encore plus vigilant que si on tenait nous même le volant c’est étrange comment d’un seul coup je me sens moins fatiguée que le chauffeur, et la peur me tient bien éveillée.
Alléluia, on arrive entier sur Cuzco et on est ravi de descendre. Il est déjà très tard, et on veut bien dormir. On décide donc de chercher un nouvel hôtel. Cécile m’attends avec nos bagages et moi je pars avec le couple de français dont l’hôtel parait pas trop mal et pas trop cher. Mais pas de chance, eux qui ont réservé, n’ont pas de place. Donc pour nous c’est foutu aussi. Je fais deux autres hôtels dans les environs : complets. Je tente ma dernière chance, bingo. Chambre pas cher avec eau chaude. On peut prendre une douche que le lendemain mais ce n’est pas grave, au moins ici c’est calme. Je file chercher Cécile, et pour rejoindre cet hôtel, nous montons encore quelques escaliers… on pose nos bagages, enfin on peut s’allonger et dormir. Il est 2h30 … Non ? C’est pas vrai ? P….. c’est quoi ce chien de m….. qui n’arrête pas d’aboyer et qui donne l’impression d’être juste de l’autre cote de la cloison qui elle parait faire même pas 1mm d’épaisseur ??? Autre surprise le lendemain, notre eau chaude tant promise n’est pas au rendez-vous, et encore pire, l’eau froide non plus. Il n’y a pas d’eau dans cet hôtel (le Santa Isabel). Eure Titoi !!!
La vue est superbe. On peut y admirer la grandeur de cette citée perchée dans le vide et ses montagnes environnantes.
Puis nous rentrons de nouveau dans le parc et allons siester sur la pelouse d’une terrasse à l’entrée de la cité. Mais peu après, la santé de Cécile décline. Elle ne peut plus bouger. On s’est effectivement installés dans un coin d’herbe à l’ombre des épais murs de notre site adoré d’où je n’ai pas pu redécoller, vous savez pourquoi ? Parce qu’après m’être foulé la cheville je suis prise de grosse douleur à l’estomac me donnant des nausées. Décidément cette journée au Machupicchu n’est pas la mienne.

Retour à Cuzco
On récupère donc nos bagages à l’hôtel et nous nous rendons directement à la gare. Je la laisse ici, car moi j’ai très faim et vais manger et me désaltérer avec une bière (pour la récupération c’est important). Puis le train finit par arriver, et on embarque tous vers 21h30 pour 2h de temps. Puis on continue notre route en bus pour encore 2h de temps. Mais mauvaise surprise, le chauffeur est très très fatigué, et je pense qu’il a un peu abusé de l’alcool les heures précédentes. Il ouvre la fenêtre pour se tenir éveiller mais ses yeux dans le rétroviseur sont de plus en plus petits… On lui demande de s’arrêter mais il refuse. Résultat, on roule à gauche, un coup super lentement, un coup super vite, on flip et on est encore plus vigilant que si on tenait nous même le volant c’est étrange comment d’un seul coup je me sens moins fatiguée que le chauffeur, et la peur me tient bien éveillée.
Alléluia, on arrive entier sur Cuzco et on est ravi de descendre. Il est déjà très tard, et on veut bien dormir. On décide donc de chercher un nouvel hôtel. Cécile m’attends avec nos bagages et moi je pars avec le couple de français dont l’hôtel parait pas trop mal et pas trop cher. Mais pas de chance, eux qui ont réservé, n’ont pas de place. Donc pour nous c’est foutu aussi. Je fais deux autres hôtels dans les environs : complets. Je tente ma dernière chance, bingo. Chambre pas cher avec eau chaude. On peut prendre une douche que le lendemain mais ce n’est pas grave, au moins ici c’est calme. Je file chercher Cécile, et pour rejoindre cet hôtel, nous montons encore quelques escaliers… on pose nos bagages, enfin on peut s’allonger et dormir. Il est 2h30 … Non ? C’est pas vrai ? P….. c’est quoi ce chien de m….. qui n’arrête pas d’aboyer et qui donne l’impression d’être juste de l’autre cote de la cloison qui elle parait faire même pas 1mm d’épaisseur ??? Autre surprise le lendemain, notre eau chaude tant promise n’est pas au rendez-vous, et encore pire, l’eau froide non plus. Il n’y a pas d’eau dans cet hôtel (le Santa Isabel). Eure Titoi !!!
C’est
reparti de bon matin à la recherche de l´hôtel perdu. Complet, complet,
complet. J’en trouve un, le paradis en perspective. 150 soles ? C’est
cher mais ok je prends ! Je peux payer tout de suite (pour être sûr de la
réservation) ? Ah ? Vos prix sont en dollars ? 150 dollars
US la chambre donc ? Ok merci au revoir. Puis, n’ayant plus rien à perdre,
je retourne au premier hôtel de la nuit où les autres français avait une
réservation et la enfin, une chambre est disponible. Petite, mais avec un bon
lit et de l’eau chaude. C’est parfait, c'est Samani.
Cécile ne va pas mieux et passe sa journée à dormir Toujours prise de nausées. J’aurai pas bu la tasse des eaux thermales moi ? Ben si, j’avais oublié. De mon côté, je me balade un peu dans Cusco et le monde étant petit, enfin Cuzco étant petit du moins, je retrouve par hasard les deux frangins brésiliens dans le resto du midi et le couple de français dans le resto du soir. L’occasion pour se rappeler les bons moments du trek des jours passés. Dans l’aprem, Cécile a fait une sortie qui valait la peine, puisqu’on s’est offert un massage. Relaxant, c’était sympa, mais ma masseuse n’avait pas les mains expertes de Melle Purea At-Choy faisant office à l’Hilton de Moorea.
Cécile ne va pas mieux et passe sa journée à dormir Toujours prise de nausées. J’aurai pas bu la tasse des eaux thermales moi ? Ben si, j’avais oublié. De mon côté, je me balade un peu dans Cusco et le monde étant petit, enfin Cuzco étant petit du moins, je retrouve par hasard les deux frangins brésiliens dans le resto du midi et le couple de français dans le resto du soir. L’occasion pour se rappeler les bons moments du trek des jours passés. Dans l’aprem, Cécile a fait une sortie qui valait la peine, puisqu’on s’est offert un massage. Relaxant, c’était sympa, mais ma masseuse n’avait pas les mains expertes de Melle Purea At-Choy faisant office à l’Hilton de Moorea.
Fanch et Cecile
Cliquez ici pour les photos de Cuzco...
Cliquez ici pour les photos du 1er et 2eme j du trek...
Cliquez ici pour les photos du 3eme et 4eme j de trek...
Cliquez ici pour plus de photos du Machupicchu...
Si c'est pas l'aventure ça!Amazing!
RépondreSupprimerMuito lindo o blog, adorei as fotos.Parabéns.Grande abraço.
RépondreSupprimerGelson
Vraiment sublime! J'ai entendu "El condor pasa" en regardant vos photos.
RépondreSupprimerBisous des Maga
Vraiment topissime les requins moustiques !! Bravo !
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