Aller, il est temps de bouger de
La Paz ; direction le lac Titicaca et une de ses îles : La Isla del
Sol.
On prend un micro de bonne heure
le matin car le bateau que l’on doit prendre est à 13h30 à Copacabana soit à 3h30
de route de là. Pas Copacabana au Brésil non,
Copacabana en Bolivie ! Pour la petite
histoire, c’est à la suite d’une promesse faite par un marin Bolivien, égaré au
large des côtes du Brésil, à la Vierge de Copacabana que la fameuse plage de
Rio doit son nom à cette ville de Bolivie. D’ailleurs Copacabana signifie en
Aymara « vue sur le lac ». Rien à voir avec sa fille brésilienne, sa
population est seulement de 6000 habitants. Pour y arriver, on traverse un bras
du lac sur un bac puis on admire ce dernier pendant 1h de route. On se rend
alors compte de son immensité, et qu’il n’a rien à envier à une petite mer…
On prend
un micro de bonne heure le matin car le bateau que l’on doit prendre est à
13h30 à Copacabana soit à 3h30 de route de là. Pas
Copacabana au Brésil non, Copacabana en Bolivie ! Pour la petite histoire, c’est à la suite d’une promesse faite par un
marin Bolivien, égaré au large des côtes du Brésil, à la Vierge de Copacabana
que la fameuse plage de Rio doit son nom à cette ville de Bolivie. D’ailleurs
Copacabana signifie en Aymara « vue sur le lac ». Rien à voir avec sa
fille brésilienne, sa population est seulement de 6000 habitants. Pour y
arriver, on traverse un bras du lac sur un bac puis on admire ce dernier
pendant 1h de route. On se rend alors compte de son immensité, et qu’il n’a
rien à envier à une petite mer…
A notre arrivée à Copacabana, on descend du bus sur la
place de la basilique Notre-Dame de Copacabana. Cette
basilique est construite en style morisque (originellement le style était
renaissance). Elle fut édifiée en 1550 et reconstruite entre 1610 et 1651. Elle héberge la fameuse sculpture de la « Virgen
de la Candelaria de Copacabana »,
taillée en 1580 par
l'artiste quechua Francisco
Yupanqui, neveu de l'Inca Tupac Yupanqui et déclarée Reina de la Nación de Bolivie en 1925. On trouve une consigne où déposer nos affaires et on a
même le temps de manger une petite truite (spécialité
autour du lac) sur une terrasse avec vue sur
le lac avant d’embarquer pour l’île du soleil. Deux options s’offraient à nous,
soit on choisissait de débarquer sur la
partie sud ou bien sur la partie nord. Nous optons pour ce second choix car
d’après le routard le village nord est plus préservé et moins touristique.
Notre programme est de rester la 1ere nuit sur cette partie nord puis de
rejoindre la partie sud à pied le lendemain par le chemin pré inca et de rester
la nuit dans cette communauté avant de reprendre le bateau le lendemain.
A 13h30 donc, nous voici sur le
bateau qui nous mènera sur ce petit caillou qu’est l’île du soleil. Le bateau
ne va pas bien vite mais nous faisons la connaissance de 2 canadiens ce qui
nous fera passer le voyage un peu plus vite. Ce sont des enfants qui nous
accueillent, ils rabattent les touristes dans leurs maisons pour passer la
nuit. Nous en suivrons un qui nous mènera dans une maison non terminée mais possédant
plusieurs chambres relativement grande et pas chères du tout avec une
superbe vue sur le lac ! Notre hôte est plutôt sympathique et nous
explique comment nous rendre aux ruines situées à 30mn de marche du village.
Pour pouvoir y entrer il faut d’abord s’acquitter de la taxe de la communauté à
savoir 10 bolivianos chacun au musée ou à l’entrée de la partie nord de l’île. C’est là que l’île vient à ressembler à la maison de fou des
« 12 travaux d’astérix ». Une fois arrivés à l’entrée Nord du
village, le gardien nous dit d’aller chercher un billet d’entrée au musée dans
le centre. Une fois dans le centre au musée, une femme nous donne une entrée
pour le musée fermé mais pas d’entrée pour la partie Nord. On lui rend donc
cette entrée de musée qui ne sert à rien puis retournons à notre chambre. Là,
le propriétaire nous dit d’aller au musée ou à l’entrée nord pour payer notre
entrée… nous certifie que normalement c’est bon ! On retourne alors à
l’entrée nord, et là, miracle, on peut enfin acheter notre pass pour la partie
nord, dont l’argent ira à la communauté Chinkana vivant dans cette partie
de l’ile.
Il est déjà 17h quand on commence
réellement la balade avec nos amis Canadiens on peut espérer admirer le coucher
de soleil sur le lac de l’autre coté. Dès le début de la balade, on peut
admirer les somptueux reflets des rayons du soleil sur le lac, qui ondulent sur
ses vagues. Les terres immergées de l’ile sont accidentées avec beaucoup de
terrasses aménagées pour l’agriculture, construites par les anciens peuples
amérindiens. Leur couleur contraste avec celle de l’eau et aussi les neiges
éternelles de la cordillère en fond de paysage avec le magnifique Illampu.
Arrivée à notre premier sommet, on s’extasie alors sur une superbe vue à 360°
nous permettant de contempler de magnifiques paysages, avec de nombreuses
petites îles immergées non loin de la coté est de l’île. L’isla del sol a une longueur de 9,6 km pour 4,6 km de large et une
superficie de 14,3 km². C'est la plus grande île du lac. Son nom originel était « Isla Titikaka », et c'est
elle qui a donné son nom au grand lac. À l'époque des Incas, l'île était un
sanctuaire. Il s'y trouvait un temple avec des vierges dédiées au dieu
Soleil ou Inti. De là provient le nom de l'île.
Après un coucher de soleil spectaculaire, on redescend dans le noir, le clair
de lune espéré n’étant pas au rendez-vous. Puis on dîne avec les Canadiens,
dont l’homme avait un fort joli prénom d’ailleurs, le même que notre nouveau
président (je ne sais pas si se sera mieux qu’avec le président sortant mais au
moins son prénom est beaucoup plus classe non ?), hamburgers faits maisons
et salchipapas (rondelles de saucisses sur un lit de frites), autour d’une
bouteille de vin Bolivien, le Kohlberg et bouteilles de la bière locale la
Paceña.
Le lendemain
matin, après une recherche infructueuse de carte de l’île et de ses sites
archéologiques et points de vues (heureusement, mon super appareil photo
numérique Canon Power shot SX 40 de ouf a pris en photo un panneau dans le
village), on laisse derrière nous la belle plage du village et on repart sur le
même chemin que la veille au soir. Les paysages magnifiques la veille le sont
toujours autant en cette matinée ensoleillée. On retourne sur les lieux, revoir
une dernière fois la table des sacrifices, le labyrinthe et le rocher sograda d’où d’après la légende le soleil et la
lune se seraient cachés pour faire des enfants dont le lac Titicaca. Selon la légende c’est de cet endroit que partirent Manco Capac et Mama Ocllo pour fondé la cité
de Cuzco.
Après cela on bifurque à gauche pour commencer notre traversée nord/sud.
La grimpette commence…d’après le routard cette traversée est plus facile dans
le sens où nous l’effectuons mais les 1eres côtes me laissent à penser qu’ils
ont dû confondre les 2 cardinaux ! Parce que je vous le rappelle nous
sommes à 4000 m d’altitude et qu’il est donc difficile de respirer !
(d’ailleurs, je ne supporte plus les hauteurs et ce manque d’oxygène, les nuits
sont trop difficiles) mais bon, la vue est vraiment magnifique sur ce chemin
pré inca. Nous ne nous lassons pas. Les pauses de Cécile me permettent d’assouvir mon envie de photographie
et de tester toujours et encore mon nouvel appareil. En chemin, nous traversons le village du
milieu et nous devons nous acquitter d’une nouvelle taxe à la communauté ;
la communauté Cha’llapampa. Je n’arrive pas à décrire aussi bien que Fanch
les paysages je lui laisserai donc le soin de le faire… Houlà la pression… je dirai pour faire
référence à mon commentaire plus haut : regardez les photos ! Ce sera
plus simple et plus juste. A ce niveau là de l’île, nous sommes au point
culminant et nous pouvons donc apprécier la grandeur de ce lac. C’est le lac le plus grand d’Amérique
du Sud de long en long. Il possède aussi le record d'être le plus haut lac
navigable du monde. Il s'étend sur environ 8 562 km²,
parmi lesquels 4 772 km² correspondent
au territoire péruvien et le 3 790 km² à la Bolivie. Sa longueur est de 204
kilomètres, sa largeur de 65 kilomètres. La longueur totale de ses rives est de
1 125 kilomètres. Situé dans les andes à 3 812 mètres au-dessus du
niveau de la mer, il a une profondeur moyenne de 107 mètres et une profondeur
maximale de 284 mètres. Plus de vingt-cinq rivières s’y jettent et le lac
compte 41 îles. Pour finir, le volume d'eau contenu est de 893 km3 et c’est
uniquement de l’eau douce. Vous en savez un peu plus sur le lac maintenant..
Le relief reste le
même, mais la végétation change un peu. Du Nord casi désertique, on traverse
maintenant quelques bosquets d’Eucalyptus. A notre arrivée au village du sud, encore une taxe, pour la
communauté Yumani cette fois-ci. C’est encore un enfant qui nous accueille,
nous le suivons dans sa maison/auberge où nous prendrons une chambre car la vue
de celle-ci est splendide. Elle
donne sur l’isla de la luna perdu au milieu du lac et derrière elle la
cordillère au sommet blanc. Nous
posons donc nos affaires dans notre chambre et poursuivons la découverte de
l’île. Certainement la plus
belle vue pour moi, et aussi el templo del sol, très bien conservé. Puis nous trouverons un petit resto avec
une vue imprenable sur le lac et profitons de nos derniers instants sur cette
île magique, histoire de manger encore une fois la célèbre truite du lac et profiter du couché de soleil !
Nous nous lèverons
assez tôt le lendemain pour voir les derniers sites non visités dont le célèbre
escalier inca qui descend au port. Malheureusement nous nous tromperons de
chemin et n’aurons pas le plaisir de le descendre ; on put quand même le
voir mais n’avons pas eu le courage de le monter !!! L’altitude ne me
réussissant vraiment pas bien, je ne supporte aucun effort. Cette île, avec son petit village et sa
belle plage du Nord, ses ruines Incas et ses points de vue inoubliables en font
pour moi un véritable coup de cœur. On y resterai bien une semaine, simplement
à se poser et en totale admiration.
Voici une petite légende pour terminer : « Une légende
raconte que les hommes vivaient heureux dans une vallée fertile. Rien ne leur
était interdit sauf monter dans la montagne. Le diable, jaloux de leur
tranquillité, leur dit d'aller dans la montagne chercher le feu sacré, sinon un
malheur s'abattrait sur eux. Mais les dieux de la montagne appelés
« Apus » les surprirent et firent sortir des cavernes des pumas,
qui dévorèrent toute la population. Inti,
le dieu du soleil qu'ils vénéraient, pleura pendant 40 jours et 40 nuits sans
s'arrêter, ce qui inonda la vallée et créa le lac Titicaca ; seul un
couple survécut en se mettant dans une barque. Ils dirent que, de leur barque,
ils avaient vu les pumas, qui s'étaient transformés en pierre. C'est pour cela
que le lac s'appelle « el lago de los pumas de piedra », le
lac aux pumas de pierre.
Ces pumas de pierre sont aujourd'hui
représentés dans la symbolique Aymara par la figure de proue des bateaux (les balsa), une tête de puma tressée. ».
« Il existe une autre légende qui
raconte qu'un trésor inca dormirait au fond du lac. Il s'agirait
d'une partie de ce même grand trésor des Incas du xvie siècle.
Quand Francisco Pizarrocaptura l'empereur Atahualpa en 1532 à Cajamarca, il lui promit la vie sauve en
échange de richesses. Le conquistador espagnol exigea que l'Inca lui verse une
rançon colossale, soit une quantité d'or et d'argent capable de remplir la
pièce où Atahualpa était prisonnier : 35 m2 de surface sur une hauteur de deux
mètres. L'Inca donna des ordres à ses lieutenants pour que la rançon soit
acheminée des quatre coins de l'empire. L'or afflua et la rançon fut presque
totalement payée. Sur le lac Titicaca, une navette de barques convoya des kilos
d'or et d'argent, entre la rive est et la rive ouest. Mais le 29 août 1533,
quand les mariniers apprirent l'exécution d'Atahualpa par Francisco Pizarro,
ils comprirent que l'Espagnol n'avait pas tenu parole et qu'il avait trahi
l'Inca. Dégoûtés, ils auraient jeté le trésor dans les eaux du lac. » Notre commandant Cousteau national avait fait quelques
fouilles du lac mais n’avait rien trouvé. Depuis, quelques expéditions ont
suivi mais elles aussi sont restées bredouilles. Si l’eau n’avait pas été aussi
froide, j’y serai bien allé mais bon…
La traversée en
bateau fut interminable et nous avons enchainé la journée en prenant un bus
pour La Paz puis le soir pour notre future destination…. 3h30 de bateau, 4h de bus, puis 10 heures
dans un autre !!!
Beau travail du Canon Power shot SX 40... et de son propriétaire ! ;)
RépondreSupprimertrop beau ,bonne continuation Karine
RépondreSupprimerC'est vrai que le prénom du nouveau président est pas mal... et en plus c'est un peu une habitude dans notre "petit coin de France". Il serait lui aussi d'origine charentaise.
RépondreSupprimerQue de coups de coeur, amazonie, Isla Del Sol. Réussirez-vous à trouver toujours plus fort.
Profitez bien, on vous suit avec plaisir.