vendredi 16 mars 2012

PUERTO MADRYN

"Puerto Madryn est une ville de la province de Chubut, en Argentine, et le chef-lieu du département de Biedma. Elle se trouve au bord de l'océan Atlantique, à 61 km au nord de Rawson, la capitale provinciale, et à 1 075 km au sud-ouest de Buenos Aires, la capitale férérale. Sa population s'élevait à 57 571 habitants en 2001, ce qui en fait une des principales villes de la région.
Puerto Madryn est considérée comme la porte d'entrée de la Péninsule Valdés, déclarée en 1999 Patrimoine mondial par l'UNESCO. Elle forme une portion de terre quasi-rectangulaire et unie au continent par l'isthme Carlos Ameghino."

Nous avons quitté Comodoro en bus en direction de Puerto Madryn puis de la Péninsule Valdès.
Nous sommes restés quelques jours dans cette ville. La 1ere journée, nous avons profité du soleil pour faire une grande balade à travers la ville et visiter son musée océanographique. Et, comme nous estimions n’avoir pas assez fait de gras, nous avons craqué pour un nouveau tenedor libre cette fois avec des fruits de mer en entrée et de succulents desserts…les 4kms de marche pour rentrer au camping n’ont pas suffis à la digestion !
Le 2ème jour, la pluie nous obligea a rester dans la tente une bonne partie de la journée. Nous avons pliés bagage le lendemain tranquillement pour prendre un bus vers la Péninsule.

Le musée océanographique était assez intéressant et nous avons pu y apprendre pas mal de choses. Comme par exemple la légende des Tehuelches, les indiens qui peuplaient la Patagonie. La mer était la première création de Koach et elle représentait un espace inaccessible, où tout disparaissait pour toujours. Au milieu de la mer, Koach créa une île où naquit Elal, l’héros qui traversa les mers jusqu’à la Patagonie monté sur un cygne. C’est Elal qui peupla la Patagonie avec les Tehuelches et qui leur fournit tous leurs savoirs, mis des animaux et créa le feu pour lutter contre la neige et le vent assassin. Le départ d’Elal et l’arrivée des colons blancs fit tomber pour toujours la vision de la mer infranchissable et menaçante !
Nous y avons également appris l’origine du mot Patagonie. C’est Magellan qui se serait exclamé en arrivant sur cette terre : « Ah ! Patagon ! » … c'est-à-dire grands pieds, en raison de la pointure des mocassins et de la grande taille des Tehuelches. Mais certains ne sont pas d’accord, et préfèrent attribuer le nom de la Patagonie à l’histoire d’un livre publié en 1512 (7 ans avant l’arrivée de Magellan) où il était question d’une île très éloignée avec des habitants qui mangeaient de la viande crue et portaient des  peaux de bêtes, et où à l’intérieur des terres vivait un monstre à tête de chien appelé Patagon. Sachant que les Tehuelches portaient des masques à tête de chien et étaient très grands, c’est possible que ce soit en effet cette version qui inspira son nom à la Patagonie.
Pour finir sur la Patagonie, je citerai le grand Darwin : « L’infertilité se repend sur tout le pays comme un mal, et même l’eau qui coule sur les cailloux semble participer à la propagation de ce mal ».

Nous sommes arrivés à la péninsule sous un beau soleil. Nous nous rendons bien compte que nous sommes sortis de la saison touristique et le village de Puerto Piramides est bien désertique. Nous nous sommes installés au camping municipal où l’eau est tellement rare qu’il faut payer davantage pour prendre une douche… heureusement qu’on avait fait le plein en lingettes pour bébés !!!! Après notre installation nous avons fait une petite balade sur la plage et dans le village où nous avons pu assister à un magnifique coucher de soleil avec de belles couleurs reflétant sur l’océan et les murs d’argiles. De retour au camping, je remarque une voiture bien particulière, un Toyota 4x4 avec une tente montée sur son toit. Ca ne pouvait pas être une coïncidence, c’était forcément le même qui était à coté de nous au camping de Puerto Madryn la nuit précédente. Son chauffeur, Monserrate, que tout le monde appelle Rate, me reconnu aussi. On parla donc un moment, de tout et de rien, de son voyage qui a commencé en Europe il y a maintenant 2 ans, qui est passé par l’Asie pour finir en Amérique du Sud… Un homme proposant de faire le tour de la péninsule nous interrompit et me voyant décliner son offre en raison d’un prix exorbitant, Rate nous proposa de faire le tour avec lui le lendemain.
Le buisson à gauche est appelé Zampa ou herbe du diable. C’est une herbe avec des pouvoirs magiques, que les Tehuelches utilisaient pour chasser le gualicho (mauvais esprit) en enfumant la personne possédée.


Le lendemain donc, nous étions parés. Notre mission : le tour de la péninsule ; notre but observer le plus d’animaux possible et avec beaucoup de chance, voir des orques attaquer les lions de mer sur la plage (nous sommes vraiment trop cruels, pauvre petits bébés lions de mer). Si la mission fut une réussite, le but, lui, un peu moins. Nous n’avons pas pu voir d’éléphants de mer ni d’orques ; grosse déception. En revanche nous avons vu quelques manchots et quelques colonies de lions de mer mais pas assez nombreuses pour donner envie à un orque de venir les attaquer. Sur la route, nous avons également pu voir des Guanacos, des moutons, des renards et un lièvre géant (un genre de Cabiais je pense). Nous sommes restés un moment à regarder et étudier les colonies de Lions de mer, c’est vraiment super de pouvoir observer ces animaux dans leur milieu naturel. J’ai également aimé notre balade dans le Toyota 4*4 de Rate. Encore une sympathique rencontre ! Et qui nous permit de parler un peu espagnol ! Mais cette visite sur la péninsule m’a un peu déçue. L’ayant déjà parcourue il y a quelques années, je me souvenais des lions de mer et des manchots par milliers, des piches qui nous courraient entre les jambes sur les parkings, des éléphants de mer et des baleines… mais c’était en novembre, à la bonne saison !

Cliquez ici pour plus de photos de Puerto Madryn...
Cliquez ici pour plus de photo de la péninsula valdes...

Fanch y Cécile

3 commentaires:

  1. Salut à vous, gros bisous. Il va bientôt falloir penser à trouver un coiffeur !

    RépondreSupprimer
  2. Maire et Lucas24 mars 2012 à 15:36

    On dit des biches et non des piches Fanch.... ;-)
    Bisous à tous les deux

    RépondreSupprimer
  3. Que Capooooo, bueno veo con placer que estas haciendo un super recorrido, espero verte en Neuquen ya casi en el ultimo tramo de la aventura....
    Un gra abrazo... javier

    RépondreSupprimer