samedi 7 juillet 2012

SANTIAGO II

Santiago 2 le retour ! La première fois cette ville était notre lieu d’atterrissage venant de l’île de Pâques en plein été austral. Cette fois se sera notre point de décollage pour Calama plus au nord et c’est l’hiver. Mais avant de prendre notre avion, nous avions quelques jours sur place. Nous arrivons sous un ciel gris et la pluie tombe sans arrêt. Nous retrouvons nos amis de fêtes Christophe et Caroline (voir post précédent sur Valparaiso) qui eux sont ici depuis deux jours au même hostal. Nous nous croisons juste puisque pour eux, c’est la fin du voyage et ils ont un avion le soir même pour la France (via une escale de deux jours à Barcelone, histoire de rentrer tout en douceur…).

C’est un Santiago bien différent que ce qu’on avait connu 5 mois auparavant que nous découvrons lors de cette étape. Il pleut, il pleut, il pleut. Nous ne sortons pas beaucoup donc, connaissant déjà ses principales balades de plein air, et en profitons pour regarder les demi-finales de l’euro. On rend visite à Corentin à son travail puis l’accompagnons jusqu’à chez lui pour diner avec sa femme Teresita et sa fille Catalina que nous avions récupérer à la crèche au passage. Des bonnes pattes bolognaises avec un bon Carmen Margaux 2011 pour faire couler. Nous en profitons également pour récupérer nos affaires que nous avions laissé au début de notre voyage.
Le lendemain matin, nous défaisons nos sacs et jouons à terris une petite heure pour y faire entrer ces nouvelles affaires. Puis nous repartons pour déjeuner chez nos amis, une bonne pizza et du jus de fruit, le but est de faire sobre avant la soirée qui nous attend. En effet, nous accompagnerons nos amis chez leurs amis, étant donné que Teresita est embarrassée, enfin enceinte (embarasada en castellano) et qu’elle ne peut pas boire d’alcool et nous faire découvrir comme promis les endroits nocturnes et festifs de la capitale. 
Mais avant ça, nous allons visiter le musée de la mémoire pour digérer. Très moderne et très intéressant, il est dédié aux années Pinochet, de son coup d’état du 11 septembre 1973 jusqu’à son référendum perdu en 1988. Arrivés tard, nous n’avons pas pu apprécier tous les détails et informations proposés par ce musée où les disparus, torturés et prisonniers sont les héros. Pas étonnant étant donné leur histoire, du moins l’histoire que nous français nous connaissons. Car Teresita, née au Chili, n’est pas de cet avis et ça ne parait pas si simple finalement de résumer ces années passées.
Pour se changer les idées et se redonner le sourire, nous partons en quête d’un bar, et nous finissons par profiter d’une happy hour pour trinquer à l’aide de pisco sour pour Corentin et moi, de mango sour pour Cécile et de bière sans alcool pour Teresita. Tout ceci avant de diner dans un restaurant, réputé pour servir la meilleure viande de toute la mégalopole, donc se sera pour nous un bife à la pobre (steak accompagné de deux œufs au plat, de frites et d’oignons grillés) accompagné d’un bon vin rouge, d’un Carmen Margaux pour pas changé et surtout le moins cher de la carte. 
La note est salée mais c’est pour moi la plus bonne viande que j’ai mangé depuis le début du voyage, et battre les viandes argentines c’est dire le niveau. On a la panse bien remplie et somme prêts pour faire la fête, qui se trouve pour rien gâcher à deux cuadras (200 m) de notre hostel, car il ne faut pas qu’on l’oublie, demain nous avons un avion à prendre et devons être à l’aéroport à midi !
On rencontre donc les amis de nos amis, et parlons espagnol, exercice que nous n’avions pas réalisé depuis plusieurs semaines et cela fait du bien, l’alcool aidant ! Pour ma part, j’ai discuté longuement avec Corentin, depuis le temps qu’on ne s’était pas vus on avait tout un tas de choses à se raconter ! C’est à une heure tardive que nous finissons par nous séparer de nos amis et rentrons nous couchés. Avec la fatigue (fatigue ?), j’en oublie de mettre le réveil mais heureusement nous nous réveillerons à temps le lendemain matin, les sacs étant pratiquement déjà bouclés et heureusement d’ailleurs car notre efficacité était proche de 0. C’est avec un bon mal de crâne que nous montons dans le bus pour l’aéroport et sans trop d’avance. Mais nous avons quand même le temps de nous restaurer avant d’entrer en salle d’embarquement puis de décoller vers Calama. Je regretterai ce sandwich un peu plus tard, au moment de l’atterrissage où nous nous sommes faits un peu secoués.
Je n’aurai pas eu le temps d’aller dans les célèbres bars de Santiago que j’avais vu en janvier, où le service est effectué par de jeunes et jolies filles fort peu habillées, lieu de rendez-vous très masculin pour boire un café et dont on m’avait reparlé á Valparaiso. Toujours dommage de louper des endroits typiques et culturels…  Autant nous n’avions pas fait d’excès en alcool et en soirées durant nos 5 premiers mois de voyage, autant la dernière semaine aura rattrapée ce manque. Cela fait du bien et les jours qui viennent où nous devrons retrouver les grands espaces sauvages, délaissés depuis pas mal de temps seront également les biens venus !!!
Hihaaaa

Fanch y Cécile

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