"Valparaíso (littéralement en espagnol : Valle Paraíso [Vallée Paradis] et aussi nommée « Valpo » par ses résidents) est un port et une ville chilienne. Elle est le premier port et la deuxième ville du Chili. La ville fait partie de la conurbation du Grand Valparaíso et est délimitée par l'océan Pacifique à l'ouest et par les communes de Casablanca au sud, Quilpué à l'est et Viña del Mar au nord. Son centre historique a été déclaré Patrimoine culturel de l'Humanité par l'UNESCOen 2003.C'est aussi une ville intellectuelle avec quatre universités et le siège du plus ancien journal hispanophone encore en circulation, El Mercurio de Valparaíso, est également situé dans la ville."
Ah… comme nous étions heureux d’arriver à Valparaiso…
Souvenez-vous de nos dernières heures en Argentine, de notre journée de ski et
l’horreur du voyage qui s’en est suivie (cf post Mendoza)… et bien donc au
petit matin nous avions notre bus pour changer de Pays. Le temps de rendre
notre matériel de location, de rentrer à l’hôtel et faire nos sacs et hop on
montait dans un taxi direction le terminal de bus. Nous sommes partis à l’heure
soit 9h30 jusqu’ici tout va bien… mais pour changer de pays nous avions un
tunnel à franchir avant d’arriver à la frontière et c’est à partir de ce moment que les choses se
gâtent… Nous avons dû attendre 1h30 devant le tunnel; celui-ci était fermé à
cause des chutes de neiges de la veille puis une fois à la frontière, c’est
4h30 que nous avons dû patienter avant de reprendre enfin la route ! D’ailleurs
pour la petite histoire, les douaniers ont fouillé le sac contenant notre
nourriture à la recherche d’une amende que j’avais oublié de jeter. Du coup, en
repartant du poste de douane, la dernière, je ne trouvais plus le bus et pour
cause, il avait entamé sa route… heureusement que le gars qui seconde le
chauffeur s’était rendu compte de mon absence… car mon homme, trop absorbé dans
la lecture de son bouquin ne s’était rendu compte de rien !!! Il faut bien admettre que les tempêtes solaires sont un sujet passionnant
et demandent beaucoup de concentration surtout en espagnol !
Mais bon, c’est donc aux alentours de 23h30 que nous
avons enfin gagné notre hôtel, la casa
limon verde.
Mais la journée n’allait pas se terminer là… En effet, nous avions rencontré à
Mendoza un couple de français (Christophe et Caroline) que nous avons retrouvé
avec plaisir ici. Eux-mêmes avaient rencontré d’autres français; c’est donc en
petit groupe que nous avons poursuivi la soirée jusqu’à finir en boite de nuit
! Autant dire que nous avons écrasé quand nous avons pu enfin nous
horizontaliser !!! Ce fut une des meilleures
auberges depuis le début de notre voyage, jolie déco, bien placée dans le
centre, avec un trapèze pour ceux qui aiment le cirque, du café â volonté pour
les accrocs et des cours de mosaïque pour les artistes ! Ça fait du bien après
de nombreuses auberges très moyennes…
Dire que le lendemain (vendredi) on arpentait les rues
à la découverte de la ville serait mentir… Nous étions bien entendu, bon à
rien, on est juste allé faire un petit tour du côté de l’office de tourisme et
puis c’est tout. De toute façon, on est vite arrivé à l’heure de l’apéro… Fanch
a remis ça mais moi je ne pouvais vraiment pas. Je suis donc allée me coucher
assez tôt, mais avec tout le décalage des dernières nuits je n’ai pas réussi à
m’endormir tout de suite. C’est vers 2h du mat’ que j’ai enfin pu sombrer mais
je me suis réveillée vers 6h30 et là… toujours pas de Fanch. Du coup, j’ai commencé
à me faire du souci et n’ai pas pu me rendormir. Quand enfin à 8h15 il a pointé
le bout de son nez en me disant “chérie, là je crois que j’en tiens une bonne” (pas de souvenir), moi j’étais morte d’inquiétude et n’ai pas pu
retrouver le sommeil. Ce fut une deuxième
très bonne soirée, mieux que la première étant donne l’ambiance musicale largement
meilleure que la veille. Sorti après un apéro bien tassé avec nos amis français,
j’ai ensuite fini par suivre un chilien de Santiago qui était là pour le wk
chez des amis… qui commencent et finissent très tard leurs soirées !
Le samedi matin, je suis sortie me promener un peu, 2
petites heures, et me suis vite retrouvée face à la réalité… je ne supporte
plus le fait d’être seule. Le voyage est aussi une histoire de partage; partage
de sentiments ou de point de vue par rapport à toutes les choses que l’on peut
vivre, du coup quand on découvre une ville seul c’est moins fun! Je pense que
cela aurait pu être différent en pleine nature…
L’après-midi la France jouait ! C’est donc devant la
télé que Fanch est peu à peu revenu à la vie. Bon, je ne laisserai aucun
commentaire sur le match et la ferveur de nos joueurs… disons qu’ils étaient aussi dynamique que moi et on aurait pu
croire qu’ils avaient fait autant la fête la veille.
Ce n’est pas le tout mais c’est bientôt l’heure de
l’apéro ! Christophe et Caro ont la forme et sont partants pour un 3ème soir de
fiesta, cette fois c’est Fanch qui déclare forfait. J’ai préféré plutôt que mal jouer et perdre 2-0 sans honneur !
Et puis un bon film de tant en tant avant d’aller dormir c’est agréable non ? Encore une bonne petite soirée où nous
avons fini dans une boite locale avec différents groupes de musiques pour nous
faire danser !
Cette fois le dimanche, nous nous tenons au programme.
Notre mission, trouver Wally. Vous connaissez tous « où est Charly ? »
Ce personnage habillé toujours pareil que nous devions chercher parmi pleins
d’autres ? Et bien ici c’est « donde esta Wally ? ». Et nous
devions trouver cette personne qui assurait des visites gratuites de la ville
pendant plus de 2h. Nous trouvions l’idée amusante mais malheureusement nous
n’avons pas eu à chercher très longtemps puisque Wally (qui était une femme)
avait un badge où était écrit en gros Wally ! La visite était très intéressante
et nous a permis de passer par des petites ruelles dont nous n’aurions pas osé
nous aventurer seuls. Tourner autour de
la statue d’Arturo Prat sur la place centrale fut l’occasion d’en apprendre un
peu plus sur la guerre du pacifique qui opposa le Chili contre le Pérou et la
Bolivie. Cet officier de la marine chilienne fut tué en 1879 après que son
bateau fut éperonné par un navire péruvien. Mais en 1884, le grand
vainqueur de cette guerre est le Chili, qui prit au Pérou la région de Tarapaca
et à la Bolivie sa province littorale. « À deux reprises, le Chili, décidé à repousser ses
frontières du nord, attaqua le Pérou et la Bolivie : une première fois en
1836-1839, une seconde fois en 1879-1883. Le premier conflit chercha à empêcher
la réunion du Pérou et de la Bolivie au sein d'une confédération ; le second
visa à annexer une région riche en salpêtre, substance qui servait à l'époque à
la fabrication des explosifs. À l'issue de cette guerre, le Chili, poussé par
les Anglais qui favorisaient son expansionnisme dans le Pacifique comme ils
favorisaient l'expansionnisme argentin, conquit 200 000 km² dont 125 000 au
détriment de la Bolivie qui perdit alors sa façade maritime et se retrouva
enclavée dans les Andes. »
On apprit également l’histoire de cette statue, allégorie de la justice, bien singulière puisqu’elle porte sa balance sous le bras au lieu de la tenir de la main gauche comme de coutume. Ce sont des français qu’ils l’offrirent au Chili. Au début fiers de ce cadeau les chiliens l’établir à l’intérieur du palais de justice, mais une fois que des marins venus d’Europe leur rendit compte de la moquerie elle fut mise dehors ! Bref, cette visite fut bien instructive sur l’histoire de la ville et nous permis de découvrir ses plus belles rues, son plus grand graphiti (160m de long) et ses escaliers étroits et biscornus. En prime, un petit Pisco saur pour terminer au musée à ciel ouvert, que Cécile n’a pas pu déguster en raison de ses excès de la veille, ce qui m’en fit deux fois plus !
On apprit également l’histoire de cette statue, allégorie de la justice, bien singulière puisqu’elle porte sa balance sous le bras au lieu de la tenir de la main gauche comme de coutume. Ce sont des français qu’ils l’offrirent au Chili. Au début fiers de ce cadeau les chiliens l’établir à l’intérieur du palais de justice, mais une fois que des marins venus d’Europe leur rendit compte de la moquerie elle fut mise dehors ! Bref, cette visite fut bien instructive sur l’histoire de la ville et nous permis de découvrir ses plus belles rues, son plus grand graphiti (160m de long) et ses escaliers étroits et biscornus. En prime, un petit Pisco saur pour terminer au musée à ciel ouvert, que Cécile n’a pas pu déguster en raison de ses excès de la veille, ce qui m’en fit deux fois plus !
Le jour suivant, nous voulions nous faire un plateau de fruits de mer… notre guide de la veille (Wallie pour ne pas citer de nom) nous avait conseillé un super resto (selon elle). Mais la déception était réelle dès nos premières bouchées… des aliments congelés voire peut-être même sortis de leurs conserves… bref, nous avons payé une fortune pour ne pas finir nos assiettes. Merci Wally !
Nous avons également poursuivi nos marches à travers la
ville et profité de notre sympathique hôtel que nous conseillons à tous ceux
qui iront visiter Valparaiso: « La casa verde limón ». Nous avons
bien apprécié notre séjour ici, non tant pour les fêtes, qui nous manquaient un
peu, que pour cette magnifique agglomération. Et pour un super resto de Sushis, qui contrairement à celui des
fruits de mer, était pas cher et succulent (les meilleurs sushis de ma vie chez
« Mori Sushis »).
Cecile y Fanch
Ps: Cliquez sur le lien de dessous pour accéder á l'integralité des photos de ce post
Toutes nos photos de Valparaiso
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