"Arequipa est la capitale de la région péruvienne du même nom, et la deuxième ville la plus peuplée du pays. La ville est située à plus de 2 335 mètres d'altitude, au pied du volcan Misti, dans les Andes péruviennes. Deux étymologies existent pour expliquer son nom : l'actuelle assure que le motarequipa vient de l'Aymara ari (montagne) + kipa (locatif) et signifie à peu près près de la montagne ; une autre interprétation serait que le mot vient de la phrase quechua Ari, quepay qui signifie « Ici, restez vous ».
Dans la province aride d'Arequipa, les autorités péruviennes ont entrepris de rendre fertiles des milliers d'hectares désolés en domptant l'eau qui dévale de la Cordillère des Andes. La ville possède en son centre le plus grand couvent du monde, le couvent Santa Catalina."
Nous avons effectué le trajet
Arica(Chili)-Tacna(Perou) en taxi. Le passage de frontière a été beaucoup plus
rapide que la dernière fois. Nous devions attendre à Tacna notre
bus de nuit pour Arequipa. Avec un peu de chance nous avons pu modifier notre
horaire et monter dans le bus précédent. C’était une petite compagnie
Péruvienne et nous avons compris dès la montée à nos places que nous allions
très mal voyager. Effectivement les places étaient exigües et nos pauvres
genoux s’enfonçaient dans le dos de nos voisins. 8h de voyage de nuit installés
ainsi… Une nouveauté aussi, nous sommes filmés une première fois à la
montée dans le bus et une deuxième fois installés sur nos sièges. Je ne sais
pas si on doit être rassurés par autant de sécurité… il doit y avoir une
raison.
A l’arrivée, à 5h30, nous avons
attendu que le jour se lève pour prendre un taxi et nous rendre à notre hôtel,
comme nous le conseillait le routard. Difficile effectivement de
reconnaitre le vrai du faux taxi ici… aucun n’ayant une signalisation particulière.
Mais nous nous ne sommes pas ennuyés en attendant le levé du jour puisque le
ballet des serpillères était en représentation dans le terminal. Très drôle,
l’équipe d’entretien prend ici très à cœur son travail et le réalise avec une
certaine classe. Une file de 5 personnes avec une femme en tête, sceau
d’eau à la main aspergeant le sol devant elle sur 180°, suivie à grands pas de 4 hommes passant des serpillères. Attention aux
personnes ou aux bagages qui seraient restés sur leur passage, ça ne rigole
pas. Avant chaque aller-retour, le club des 5 et un 6ème homme,
surement le metteur en scène, se réunissent et se motivent comme avant un
match. Bienvenue au Pérou ! Pour éviter de monter dans un faux taxi, notre
tactique est d’en attendre un dont des touristes descendent.
L’hôtel, situé dans le centre est
assez convenable et la chambre de 3 lits, correcte. Nous nous y installons
tranquillement puis nous nous sommes promenés dans la ville. Une très grande
ville très peuplée ; cela nous fait drôle après avoir été plus ou moins
tranquille les derniers jours de se retrouver dans la foule et un
énorme trafic routier dans toutes les rues. Après un
déjeuner pas trop cher nous sommes pris de la fièvre acheteuse. Nous allons au
marché artisanal et nous nous faisons plaisir ! 2 tee-shirts et
une veste pour moi… j’en avais bien besoin, les 6 mois ayant éprouvés ceux dans
les bagages du départ ! Puis des bracelets et des colliers, pour la
première fois de ma vie j’en porte autant, c’est l’effet Pérou ! Le soir, un petit film et un gros
dodo !
Le réveil le lendemain n’est pas
très cool. Des travailleurs se mettent au boulot à 6h30, un dimanche matin,
c’est indécent !!! Nous avons prévu pour cette journée
de nous promener au nord ouest de la ville dans les bourgades de yanahuara et
cayman. La marche du matin nous a mené à un
super point de vue sur les volcans qui nous entouraient et sur la ville. La ballade
n’était pas particulièrement très jolie, mais pas désagréable. Pas mal de
voiture et qq cars de touristes, mais nous traversons rapidement les cultures
en terrasses en lisière de la ville.
De là, nous sommes partis en
direction d’une superbe place (ou nous avons vu une troupe de danseurs traditionnels en
représentation, qu’on avait croisé un peu plus haut en pleine répétition dans
un champs) et de sa cathédrale (ou se déroulait une messe avec de
jolis chants) avant de nous offrir un
très bon resto, un des meilleurs jusqu’ici. Le serveur très patient nous
décrivait tous les plats qui nous intéressaient et lorsque nous ne comprenions
pas allait chercher un échantillon pour que l’on goûte, c’était très
appréciable.
Nous avons pu également boire notre première chicha, boisson à base de maïs. Pour ce déjeuner gargantuesque, j’ai pris un chuño (tubercule) entouré de fromage et baigné dans du lait avec de la viande de porc, c’est la 1ere fois depuis notre voyage que nous mangeons une viande de porc aussi délicieuse. Perso, je suis allé tête baissée et la bouche grande ouverte sur le triple : lechón al horno (morceaux de cochon au four), chicharrón de cerdo (morceaux de porc frits) et une tubercule en frites dont j’ai oublié le nom qui ressemblait à de la pomme de terre. Quantité gargantuesque, je n’ai même pas pu finir mon assiette, mais vraiment succulent.
Nous avons pu également boire notre première chicha, boisson à base de maïs. Pour ce déjeuner gargantuesque, j’ai pris un chuño (tubercule) entouré de fromage et baigné dans du lait avec de la viande de porc, c’est la 1ere fois depuis notre voyage que nous mangeons une viande de porc aussi délicieuse. Perso, je suis allé tête baissée et la bouche grande ouverte sur le triple : lechón al horno (morceaux de cochon au four), chicharrón de cerdo (morceaux de porc frits) et une tubercule en frites dont j’ai oublié le nom qui ressemblait à de la pomme de terre. Quantité gargantuesque, je n’ai même pas pu finir mon assiette, mais vraiment succulent.
Repu, nous continuons notre balade
par le quartier de cayman et la visite de son église, datant de 1730 et
considérée comme un joyau architectural. Pour y arriver nous demandons notre
chemin à une famille qui nous dit qu’ils passaient par là, nous les suivons
donc en discutant avec eux. Moment très sympa. L’église était malheureusement
fermée mais la balade était agréable.
De retour dans le centre historique,
nous
visitons le museo archéologique Santa Maria où nous croisons une nouvelle fois des momies
et beaucoup d’objets pré-incas et incas. Très complet avec de belles pièces. On retrouve dans ce musée les pièces que l’on a déjà pu voir dans les autres et des momies qui font froid dans le dos ! Puis
Fanch rentre à l’hôtel et moi je repars à l’assaut des magasins !
Le lendemain, on perd 1 heure à la
poste pour envoyer tout ce qu’on avait acheté. C’est le 3ème colis
qu’on envoi, le 1er était de Bolivie, le 2nd du Chili et enfin
celui-ci. Et je crois que cela n’a jamais été aussi compliqué, ils sont même
allé jusqu’à prendre nos empreintes digitales ! Fait peu
ordinaire pour nous, une messe avec curé et chants se déroulait dans le hall de
la poste, avec la majorité des salariés je pense, pour l’anniversaire d’une
collègue. Une fois terminée, tout le monde se fait la bise et un petit café est
offert aux clients qui attendaient pour pouvoir poster leur courrier.
Après cela, nous voulions aller
jusqu’au terminal de bus pour prendre nos prochains billets. Le terminal se
trouve encore bien excentré, et ce n’est franchement pas agréable de marcher le
long des grandes avenues. Cette fois, nous choisissons une bonne compagnie pour
notre prochain voyage de nuit ! On repart en taxi pour nous rendre
au mirador de sachaca où nous nous offrons un petit pique-nique,
avocat/fromage. La vue est un peu décevante par rapport à la veille et
l’endroit est tellement loin du centre que nous repartons également en taxi.
Arequipa nous aura fait mal au
portefeuille et pour notre 1ere ville Péruvienne, nous trouvons les autochtones bien sympathiques, à
confirmer… Effectivement, ma première impression du Pérou est des Péruviens
très souriants et très sympas, une ville beaucoup trop bruyante et peuplée pour
moi mais des alentours campagnards magnifiques à seulement quelques
bornes ! Cette première étape fut aussi l’occasion pour nous de boire
notre premier IncaKola et notre première bière Péruvienne artisanale la
Arequipeña. Il nous reste maintenant à gouter à la spécialité local, le cuy
(sorte de cochon d’Inde je crois).
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