Santiago 2 le retour ! La première
fois cette ville était notre lieu d’atterrissage venant de l’île de Pâques en
plein été austral. Cette fois se sera notre point de décollage pour Calama plus
au nord et c’est l’hiver. Mais avant de prendre notre avion, nous avions
quelques jours sur place. Nous arrivons sous un ciel gris et la pluie tombe
sans arrêt. Nous retrouvons nos amis de fêtes Christophe et Caroline (voir post
précédent sur Valparaiso) qui eux sont ici depuis deux jours au même hostal.
Nous nous croisons juste puisque pour eux, c’est la fin du voyage et ils ont un
avion le soir même pour la France (via une escale de deux jours à Barcelone,
histoire de rentrer tout en douceur…).
C’est un Santiago bien différent que ce
qu’on avait connu 5 mois auparavant que nous découvrons lors de cette étape. Il
pleut, il pleut, il pleut. Nous ne sortons pas beaucoup donc, connaissant déjà
ses principales balades de plein air, et en profitons pour regarder les
demi-finales de l’euro. On rend visite à Corentin à son travail puis
l’accompagnons jusqu’à chez lui pour diner avec sa femme Teresita et sa fille
Catalina que nous avions récupérer à la crèche au passage. Des bonnes pattes
bolognaises avec un bon Carmen Margaux 2011 pour faire couler. Nous en
profitons également pour récupérer nos affaires que nous avions laissé au début
de notre voyage.
Le lendemain matin, nous défaisons nos
sacs et jouons à terris une petite heure pour y faire entrer ces nouvelles
affaires. Puis nous repartons pour déjeuner chez nos amis, une bonne pizza et
du jus de fruit, le but est de faire sobre avant la soirée qui nous attend. En
effet, nous accompagnerons nos amis chez leurs amis, étant donné que Teresita
est embarrassée, enfin enceinte (embarasada en castellano) et qu’elle ne peut
pas boire d’alcool et nous faire découvrir comme promis les endroits nocturnes
et festifs de la capitale.
Mais avant ça, nous allons visiter le musée de la
mémoire pour digérer. Très moderne et très intéressant, il est dédié aux années
Pinochet, de son coup d’état du 11 septembre 1973 jusqu’à son référendum perdu
en 1988. Arrivés tard, nous n’avons pas pu apprécier tous les détails et
informations proposés par ce musée où les disparus, torturés et prisonniers sont
les héros. Pas étonnant étant donné leur histoire, du moins l’histoire que nous
français nous connaissons. Car Teresita, née au Chili, n’est pas de cet avis et
ça ne parait pas si simple finalement de résumer ces années passées.
Pour se changer les idées et se
redonner le sourire, nous partons en quête d’un bar, et nous finissons par
profiter d’une happy hour pour trinquer à l’aide de pisco sour pour Corentin et
moi, de mango sour pour Cécile et de bière sans alcool pour Teresita. Tout ceci
avant de diner dans un restaurant, réputé pour servir la meilleure viande de
toute la mégalopole, donc se sera pour nous un bife à la pobre (steak
accompagné de deux œufs au plat, de frites et d’oignons grillés) accompagné
d’un bon vin rouge, d’un Carmen Margaux pour pas changé et surtout le moins
cher de la carte.
La note est salée mais c’est pour moi la plus bonne viande
que j’ai mangé depuis le début du voyage, et battre les viandes argentines
c’est dire le niveau. On a la panse bien remplie et somme prêts pour faire la
fête, qui se trouve pour rien gâcher à deux cuadras (200 m) de notre hostel,
car il ne faut pas qu’on l’oublie, demain nous avons un avion à prendre et
devons être à l’aéroport à midi !
On rencontre donc les amis de nos amis,
et parlons espagnol, exercice que nous n’avions pas réalisé depuis plusieurs semaines
et cela fait du bien, l’alcool aidant ! Pour ma part, j’ai
discuté longuement avec Corentin, depuis le temps qu’on ne s’était pas vus on
avait tout un tas de choses à se raconter ! C’est à une heure
tardive que nous finissons par nous séparer de nos amis et rentrons nous
couchés. Avec la fatigue (fatigue ?), j’en oublie de mettre le réveil mais heureusement nous nous
réveillerons à temps le lendemain matin, les sacs étant pratiquement déjà
bouclés et heureusement d’ailleurs car notre efficacité était proche de 0. C’est avec
un bon mal de crâne que nous montons dans le bus pour l’aéroport et sans trop
d’avance. Mais nous avons quand même le temps de nous restaurer avant d’entrer
en salle d’embarquement puis de décoller vers Calama. Je regretterai ce
sandwich un peu plus tard, au moment de l’atterrissage où nous nous sommes
faits un peu secoués.
Je n’aurai pas eu le temps d’aller dans
les célèbres bars de Santiago que j’avais vu en janvier, où le service est
effectué par de jeunes et jolies filles fort peu habillées, lieu de rendez-vous
très masculin pour boire un café et dont on m’avait reparlé á Valparaiso.
Toujours dommage de louper des endroits typiques et culturels… Autant nous n’avions pas fait d’excès en
alcool et en soirées durant nos 5 premiers mois de voyage, autant la dernière
semaine aura rattrapée ce manque. Cela fait du bien et les jours qui viennent
où nous devrons retrouver les grands espaces sauvages, délaissés depuis pas mal
de temps seront également les biens venus !!!
Hihaaaa
Fanch y Cécile
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