"Sucre est également connue sous les noms de Charcas (dénomination originelle jusqu'à 1538), La Plata (période de la vice-royauté du Pérou, entre 1538 et 1776), Chuquisaca (période de la vice-royauté du Río de la Plata entre 1776 et 1825) puisSucre à partir de 1825 (période républicaine). En 1825, au moment d'être désignée capitale constitutionnelle de la Bolivie, la ville fut nommée « l'Illustre et Héroïque Sucre » (La Ilustre y Heróica Sucre, en espagnol)."
Dès le mardi, nous avons pris un bus en direction de Sucre, 4h de
trajet qui nous parûmes une éternité (je m’en souviens pas… trop d’endroits tue l’endroit !).
Nous sommes arrivés en milieu d’aprèm, après avoir trouvé une
chambre bien délabrée mais avec notre propre salle de bain et un petit coin
pour la cuisine (ce qui nous permis de nous faire de bons petit dèj à un
prix défiant toute concurrence ! Merci mon chéri pour ces bons œufs
brouillés/fromage). Un
vrai p’tit appart ! Nous sommes allés nous promener dans la ville qui elle aussi,
est inscrite au patrimoine de l’Unesco. C’est une ville aux bâtiments blancs de
type baroque, chaque coin et recoin regorge d’églises et autres édifices. Du
coup, ça la rend belle et très agréable. Même si la ville est grande, son
centre lui est assez petit et on en a vite fait le tour ! Ville certes jolie mais manque
d’ambiance et de réel charme à mon gout. Nous n’avons passés que 3 jours dans cette ville que nous avons
parcourue à pied ; pour nous rendre aux différents points de vue.
Un petit tour au musée ethnographique nous éclaira également sur
les tenues traditionnelles ; différentes selon les régions.
Textiles de Tarabuco :
Ils sont élaborés avec du coton filé à la main avec sa couleur
naturel, et la laine de mouton est teinte artisanalement en couleurs
contrastant avec le fond blanc : bleu, vert, violet, rouge, noir, orange,
jaune, avec des variantes chromatiques selon la communauté d’origine.
Les vêtements masculins sont constitués d’un pantalon blanc ample se
terminant aux genoux. Le torse est couvert par un haut de couleur sombre,
contrairement au Jalq’a. Sur les épaules, les hommes portent un petit pancho
appelé « kunka unku » de couleur vive (celui sur les fesses s’appelle
« siki unku »). Sur la tête un chapeau en cuir ressemblant à un casque qui se nomme
« montera ». Pour compléter le tout, un vaste ceinturon en cuir de
bovin muni de rivet et d’une petite poche pour stocker les feuilles de coca
appelée « chupsa ».
Textiles Jalq’a :
Ils sont élaborés traditionnellement avec de la laine de mouton ou
d’alpaga, teinte en rouge et en noire. Aussi en vert, orange et bleu. Jamais de
blanc, jaune ou de couleurs mates.
Vaches, chevaux, oiseaux, singes, éléphants, lions, félins et
batraciens forment une partie de la faune représentée sur leurs textiles. Ainsi
qu’un vaste imaginaire zoomorphe tel des oiseaux avec des dents ou avec quatre
pattes, avec deux têtes ou une bosse dans le dos et une queue en spirale. Ils
sont appelés « Khurus ».
Nous avons pu les revoir le soir même à un diner spectacle où les
danses et les costumes étaient vraiment chouettes. Malheureusement, nous
n’avons pas pu prendre de photos ; le droit de photographier coûtait la
moitié du prix de la place ! Nous garderons cela dans un coin de notre
mémoire !
Houhouhou… elle est salée cette blague sur Sucre !!! … dsl la
fatigue sans doute ;-)
Pour le dernier jour, un dernier tour dans la ville puis pour
moi, un tour aux urgences… J’avais ramené avec moi une tique comme souvenir
d’Amazonie. Malheureusement en essayant de la retirer, la tête est restée. Du
coup cela s’est infecté et en se renseignant sur internet des méfaits de ces
bestioles, nous avons décidé de prendre les choses en main. Nous avons donc pu
tester l’efficacité de notre assurance ! Si, elle, est efficace je ne peux
pas en dire autant du service des urgences de Sucre ! Pas facile
d’expliquer avec notre espagnol ce que j’avais exactement surtout quand le
médecin n’y met pas du sien et ne crois pas à ce que vous dites ! Je sais
bien que c’est une tique et non pas une puce qui m’a piqué non d’une
pipe !!! Non d’une
tique m’enfin !
Bon, le médecin a toujours raison, faut croire. Une gentille interne m’a bien
trituré le dos afin de retirer la tête, euh pardon la puce. Pas
d’antibiotique ? Non. Ok merci. Au revoir. Après avoir envoyé un mail à
notre assurance celle-ci m’a rassurée en me disant que les antiobio n’étaient
pas obligatoire n’étant pas dans une région endémique. Me voilà rassurée, mais
je dois quand même surveiller l’évolution.
Très sympa votre blog Fanch!
RépondreSupprimerIvan
Et c'est à Sucre que Jacques Brel a écrit la fameuse chanson "dans le port d'aspartame"...
RépondreSupprimerOui bon, je sais... Mais la blague sucrée salée elle est limite aussi, non ? :-P