"La province se caractérise par une extrême aridité interrompue par les oasis (appelés ici valles) formés le long des rivières nées des glaciers andins. De ce fait, la végétation xérophylle est la plus commune. La strate arborée comprend notamment et principalement l'algarrobo (es) (prosopis flexuosa) et le chañar (geoffroea decorticans). La strate arbustive comprend des jarillas (larrea), des chilcas ou tolas (baccharis), de l'Atriplex et de l'alpataco (es) (prosopis alpataco).
Les différents animaux se distribuent selon l'altitude et la végétation, celle-ci représentant la base de l'alimentation de toute pyramide des espèces. Certaines espèces composant la faune de la province sont très recherchées par les braconniers qui déciment les populations et transforment des espèces jadis florissantes en espèces menacées d'extinction. Un des animaux les plus menacés de la provincia de San Juan est la vigogne traquée pour la valeur de sa laine. Sont également en danger l'iguane, le condor des Andes et le renard gris d'Argentine, ainsi que les tortues terrestres.
San Juan présente une faune composée d'une grande variété d'espèces andines, patagoniques et pampéennes. Les mammifères que l'on rencontre dans la province sont : leguanaco, la vigogne, le renard gris, le puma, le mara, la viscache, les opossums, le furet, le pécari, le ragondin, le grand chinchilla et le tatou. La truite, le pejerrey, les silures et lescarpes, sont quelques-uns parmi les poissons les plus répandus peuplant les rivières.
La grande diversité de conditions naturelles observée dans la province entraîne une aussi grande diversité dans la faune aviaire. Dans la zone andine (par exemple dans parc national San Guillermo), on peut observer le nandou de la Darwin (pteroctemia tarapacensis) et le tinamou quioula (tinamotis penlandii), tous deux espèces en danger. On trouve également le flamant du Chili (Phoenicopterus chilensis), le caracara montagnard (phalcoboenus megalopterus), le condor des Andes (vultur gryphus), la foulque cornue (fulica cornuta), la maubèche des champs (bartramia longicauda), le puco-puco ou thinocore de d'Orbigny (thinocorus orbignyianus), la colombe aymara (metriopelia aymara), le colibrioreotrochilus leucopleurus (White-sided Hillstar (en)) 8. Notons aussi la présence de l'aigle solitaire couronné (harpyhaliaetus coronatus).
Dans les zones humides telles les Lagunes de Guanacache, on constate une belle diversité d'oiseaux aquatiques, représentants tant de la région du Chaco, dont les cigognes maguari ou tuyangos (ciconia maguari) et kamichis à collier (chauna torquata), que de la région pampéenne comme l'ibis à face nue (Phimosus infuscatus) et le flamant du Chili(phoenicopterus chilensis)."
San Juan n’était pas sur notre carte de route prévisionnelle… Alors,
comment sommes nous arrivés là ?
Nous avons quitté Tafi en début d’aprèm après avoir mangé une
dernière fois du saucisson et du fromage accompagnés d’une bonne bouteille de
vin… c’est donc un peu échauffés que nous sommes montés dans le bus en
direction de Tucuman où nous devions prendre un autre bus pour nous rendre à
Catamarca où nous attendait Antoine (que nous avions connu à El Chalten). Mais
voilà comme nous sommes arrivés tard à Catamarca, les hôtels aux alentours du terminal étaient
tous complets. Fatigués par le voyage et les dernières nuits particulièrement
courtes en tente dues au temps glacial, nous n’avons pas été longs à se décider
à remonter dans le bus afin de pouvoir dormir un peu et descendre vers Mendoza.
C’est donc à San Juan que nous avons atterri
très tôt le matin. On monte dans un collectivo vers un hôtel… mais celui-ci est
complet. Le mec, sympa, nous donne une autre adresse. Nous nous y rendons donc
et nous y installons. Mais il ne nous plait pas plus que ça alors, en se
promenant dans la ville nous en trouvons un autre aux abords et à l’accueil
sympathique… Mais lorsque nous nous y
installons le lendemain, on rencontre ses occupants et là ça devient
moins cool. Une famille avec 2 jeunes enfants vivent ici du coup les enfants
(qui ne sortent pas de la journée) courent et crient à longueur de temps !
S’ajoute à cela une télé qui fonctionne du matin au soir et des pièces qui
résonnent…Le bruit permanent nous rend fous !
Alors, on essaie de rester le moins possible dans l’hôtel mais
une fois le tour de la ville effectuée, on n’a plus grand-chose à faire et nous
attendons le dimanche matin pour repartir car le samedi nous allons voir jouer
les « Pumas », l’équipe nationale de rugby ! Mon premier match, j’ai hâte de connaitre
l’ambiance des stades !!! En attendant, on s’occupe…
On part donc visité le musée du vin où il fabrique un très bon
vin : le Graffigna. D’ailleurs cette bodéga a été racheté par pernaud-ricard !
La visite n’est pas extraordinaire mais nous aura permis de découvrir ce
merveilleux cépage ! Les raisins sont très sensibles à l’oxydation, c’est pourquoi leur
récolte doit être très minutieuse afin d’éviter la rupture des grains.
L’hygiène et la rapidité d’exécution sont primordiales.
Il faut les conserver
entiers pour éviter toute macération et oxydation du jus. Une fois arrivés à la
bodega, les grains sont sélectionnés puis dépecés et pressés. Le jus est
ensuite stocké dans de grands futs en acier inoxydable. Le caractère final du
vin est déterminé selon deux paramètres : le temps et la température de
stockage. Les vins de garde nécessitent une fermentation et une macération
prolongées pour une extraction maximum de couleur et de tanin contenus dans la
peau.
Une fois que le sucre s’est transformé en alcool, il y a séparation de la
partie solide, appelée « sombrero » et de la partie liquide. Le
nouveau vin ou vin de goutte est soumis à une seconde fermentation, initiée
cette fois par des bactéries (alors l’acide malique est transformé en acide
lactique). S’en suit une clarification à l’aide de produits naturels (blancs
d’œufs, protéines de lait, gélatine, etc.), processus durant lequel les
particules en suspension tombent. La partie supérieure est transférée dans de
grand futs en bois de chêne (importés de France) pour prendre en maturité, les
solides de la partie inférieure sont pressés pour des vins de tables et les
peaux et grains pour des fertilisants.
Tout ceci est pour le vin rouge, pour les vins blancs, les grains
sont pressés avant la fermentation. Ainsi le jus de raisin fermente sans
contact avec les peaux.
Nous irons également au cinéma. Après le marvel de Bolivie, nous
voulions voir un film plus intelligent ; nous avons donc choisi Madagascar
3 ! Autant je n’ai pas du tout aimé le 2 autant j’ai adoré celui-ci où
j’ai ri de bon cœur !!!
Samedi, jour du match… et une nouvelle déception. Un mauvais
match où les joueurs étaient particulièrement mous et un public endormit !
On sent les
Argentins très footeux même lors d’un match de rugby, n’hésitant pas à siffler
les adversaires lors des pénalités par exemple. Match sans pression aussi donc
joueurs moins motivés. Dommage que le match contre la France était une semaine
plus tard on aurait été plus dedans forcement !
Nous étions donc heureux le dimanche matin de prendre le bus et
changer d’endroit en espérant bien sûr que notre prochain hôtel soit
mieux !
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