"Avec une agglomération d’environ dix millions d’habitants, Lima est la cinquième plus grande ville en Amérique latine, derrière les villes de Mexico, São Paulo,Buenos Aires et Rio de Janeiro. Ses habitants s'appellent les Liméniens. Lima fut fondée le 18 janvier 1535 par le conquistador espagnol Francisco Pizarro, sous le nom de « la Ciudad de los Reyes » (« la Cité des Rois »). Elle devient la capitale et la ville principale de la vice-royauté du Pérou et puis celle de laRépublique, après l’indépendance du pays vis-à-vis de l’Espagne en 1822. Lima est actuellement le centre commercial, financier, culturel et politique du Pérou et concentre en même temps deux tiers de l’activité industrielle du pays. La ville de Lima conserve un patrimoine architectural important allant de l’époque coloniale au xxe siècle et, à ce titre, le centre-ville de Lima a été classépatrimoine mondial de l’UNESCO en 1991."
Après
une journée de bus en partant de Nasca, nous arrivons sur Lima sous la pluie. Et
oui il pleut, c’est l’hiver ici! On ne va pas se plaindre, je crois qu’on a pas
eu 10 jours de pluie durant plus de 6 mois de voyage. Comme d’habitude, on va
chercher un hôtel et vue l’heure tardive on ne sera pas difficile. On passe
ensuite à travers les gouttes et on se dirige vers la plaza mayor.
Très grande
et très jolie, elle est bordée sur deux de ses cotés par des bâtiments
néocoloniaux jaune qui abritent des galeries marchandes avec des arches et décorés
de balcons en bois sculptés qui me rappellent la plaza de armas d’Arequipa, et
sur les deux autres cotés la cathédrale et le palais du gouvernement.
On
se fait un bon resto… enfin on pensait se faire une bonne parilla (viandes
grillées), car au final la viande était trop salée et la note aussi. Pour
conclure, Cécile, en fine connaisseuse des vins argentins (à force de dégustations et après avoir fait quelques vignobles
en Argentine) s’est rendu compte que
notre malbec était en fait qu’un mauvais vin de table. J’étais absolument sûre de moi quand j’ai dit au serveur que le
vin bu ne correspondait pas à celui de l’étiquette. Et le plus drôle, c’est que le serveur n’a pas nié et nous a avoué
rapidement qu’en effet il avait rempli la bouteille avec du vin bas de gamme.
Ah l’art culinaire au Pérou, dont les péruviens se vantent et sont si fiers,
décidément ne m’emballe pas. Malgré la grande richesse et variété des produits
locaux, les plats proposés dans les restaurants sont peu nombreux et presque
toujours les même, l’assaisonnement toujours trop salé, et le service plutôt
médiocre. Par contre le ceviche
(poisson cru) est assez bon, certes loin du poisson cru Tahitien mais au moins
ça change du poulet-frites. Bref, je
serai content de retrouver un bon pâté, du bon fromage, du bon pain, un bon
lapin au persil, j’arrête là car je commence à baver et mon clavier n’est pas
étanche. Et moi je rêve de
rillettes sur une bonne baguette bien fraîche ! Après ça, on rentre se coucher. Pas dormir, se coucher. Car avec
les lumières de l’hôtel, la chambre est aussi lumineuse qu’en plein jour, et
pour gratiner le tout mon matelas pu la pisse… « -en y collant bien mon nez pour vérifier, l’odeur m’est
restée pendant un petit moment beurk beurk beurk
Donc
le lendemain, on est debout à 6h et partons direct à la recherche d’un autre
logement. On y passe presque la matinée, le bon côté c’est qu’on découvre le
quartier où nous sommes, le quartier historique de la ville El Centro. D’énormes bâtiments coloniaux blancs et des bâtiments
plus modernes colorés, souvent avec des balcons fermés en bois.
Beaucoup de
rues étroites et pavées. En revanche,
aucun parc floral, seulement quelques places et bien sûr beaucoup d’églises.
Une fois les affaires posées dans le nouvel hôtel (El Caminante, c.Jr. Callao),
on sort se balader. On réserve dans un hôtel voisin, qui fait la même chambre
pour 20 soles de moins.
Donc
le lendemain, rebelote ! On se lève, on va prendre notre petit dej au
dunkin donuts comme tous les matins sur Lima (Inca feliz et Boston Crema sont
les meilleurs pour moi) puis on revient pour déménager dans l’hotel voisin.
Rien à dire sur la chambre, sauf qu’il n’y a pas le wifi. Et que ça ressemble
fortement a un hôtel de passe maintenant qu’on y regarde de plus près
(clientèle, chaine porno dans les chambre, etc.). Cécile a entendu des gens en
pleins travail durant la nuit d’ailleurs.
Bref, cette journée sera dédiée au
sud de la ville. Direction le quartier Barranco. Pour cela, on prend le métro.
Enfin, le métro à Lima n’est pas le même qu’ailleurs, c’est seulement un bus
avec écrit dessus métro. C’est assez rigolo. Ce qui est moins drôle, c’est
qu’on fera plus de 30 min de métro-bus debout serrés comme des sardines. La joie des grandes villes.
On
arrive enfin. De l’air, les rues sont calmes et peu passantes, ça change du
centre, c’est agréable pour moi. On marche un peu jusqu’à un point de vue
mentionné dans le routard, je le cite « le pont des soupirs, la promenade
la plus romantique de Lima. Oh rien d’extraordinaire en soi ! ». En
effet, rien d’extraordinaire, je dirai même que je ne vois pas l’intérêt. La
traversée dans un parc fleuri est sympa ok, mais le point de vue ne vaut pas le
coup et l’église dont le toit est recouvert de vautours est plus morbide que
romantique. L’auteur de cet article est gotique peut être?
Donc on ne
reste pas longtemps et Cécile part à la recherche des marchés d’artisanats qui
devraient se situer à la frontière avec le quartier Miraflores. Cette fois-ci,
on marche dans un parc qui longe la falaise avec en contrebas l’océan
pacifique. Là oui, c’est beau.
On sait tout de suite qu’on est dans la banlieue
chic avec les immenses baies vitrées des appartements, les belles voitures et
les mèmères qui promènent leurs petits chien-chiens et ramassent leurs crottes.
C’est un artisanat très moderne qu’on trouve au bout du compte et pas du tout
dans l’esprit recherché par Cécile, on fait donc choux blanc, voir haricot
rouge et endive verte.
On finit par rentrer dans le quartier Miraflores, le
quartier des affaires de Lima. Mouais ok, bof. Je n’ai pas spécialement
accroché, mais je regrette de ne pas avoir visité le centre cérémoniel Huaca Pucllana
qui doit valoir le coup. Pour la prochaine fois peut-être, mais à mon avis je
n’aurai plus envie de remettre les pieds dans le coin. Cécile fait qq magasins
à droite à gauche, mais rien ! Elle commence à regretter amèrement de ne
pas avoir faits tous ces achats à Arequipa. J’en aurai presque pleuré. J’ai fait tous mes cadeaux à Arequipa
et attendait d’être à Lima pour enfin m’offrir 2/3 trucs que j’avais repéré. Et
rien…
On regagne donc le métro-bus et on
remonte au nord vers El Centro. On s’arrête avant destination dans le quartier
San Isidro, le quartier où sont regroupés les centres commerciaux et les tours
des grandes sociétés. Nous y allons dans un but bien précis : acheter un
MP3. Enfin, on s’est rendu compte qu’on était plus à la page, et que maintenant
c’était MP4 ou MP5. J’ai finalement investi dans un petit sony MP4, assez cher
par rapport à en France mais j’ai vraiment besoin de musique pour m’accompagner
dans mes prochaines et nombreuses heures de bus et de marches en solitaire. Je
profite que la compagnie de bus ne soit pas trop loin pour acheter mon billet
pour Cusco. Puis on reprend le métro-bus, encore plus bondé que le matin,
seulement 2 ou 3 personnes peuvent y rentrer à cet arrêt. C’est exténués qu’on
revient dans notre quartier, le plus sympa de Lima à mon gout pour finir.
Le
lendemain, on rechange d’hôtel pour revenir dans celui de la veille, qui est
bien, du moins pas si mal. C’est vraiment galère de trouver une chambre de
libre à Lima à cette période de l’année, et le rapport qualité-prix est
vraiment moins bon que dans les autres villes que nous avons visité. Cet hôtel est effectivement un peu mieux que les autres le seul
souci c’est qu’ils nous filent une chambre avec de grandes vitres, donc encore
une fois un peu trop lumineux à notre gout.
Puis
on passe la journée et les jours suivants tranquilles.
Visite
du musée Andres del Castillo, où sont réunis de superbes minéraux (Pyrite,
Estibinas, Quartz, etc.) et aussi de belles poteries zoomorphes (les plus
jolies depuis le debut du voyage je crois) et la place San martin.
Relève
de la garde d’honneur du palais du gouvernement, une vraie chorégraphie en
couleur et en musique. Un orchestre militaire qui reprend Edit Piaf ce n’est
pas courant. Ils font le spectacle tous les jours pendant une heure vers midi. C’est à voir, bon un peu long mais ça vaut vraiment le détour.
Et
un petit tour dans le quartier Barrios Alto sur la plaza Italia où tous les wk
se déroule un festival gastronomique avec toutes les spécialités péruviennes.
J’ai opté pour une cuisse de cuy grillé (cochon d’inde) mais je n’ai croqué
qu’un morceau, je n’ai pas du tout aimé. Je
ne le sentais pas trop ce cuy, jusqu’à présent j’ai toujours voulu gouté aux
spécialités locales mais là ce petit cochon d’inde ne m’inspirait pas, j’ai
donc choisi un ceviche.
Le
temps des derniers jours est passé très vite et on est déjà mercredi matin. Le
réveil sonne à 5h30. Il faut se lever car les avions n’attendent pas. C’est
aujourd’hui que Cécile rentre en France. Je l’accompagne jusqu’à ce qu’elle
prenne un taxi pour l’aéroport. De mon côté, je dois prendre un bus en début
d’aprem pour Cusco, alors je passe mon temps à errer dans les rues. Chaque
endroit me rappelle inévitablement les moments passés avec ma douce. Je ne fais
pas le malin et me rends alors compte qu’il va falloir un peu de temps pour
reprendre un rythme de vie sans elle. Je vais être bien occupé ces prochaines
semaines et je la retrouverai dans qq mois lors de mon retour en France.
La
séparation a été assez rapide, une fois que le taxi était là, je n’ai pas voulu
m’attarder à de longues embrassades de peur que taximan ne se fasse la malle
avec mes affaires ! Arrivée à la gare, je rêvais de faire mes derniers
achats au duty free… mais le prix de l’artisanat m’a complètement freiné !
Un bonnet qui coutait 7x plus qu’en ville, c’est de l’arnaque totale ! Du
coup, le temps a été long puisque moi je n’avais pas investi dans de mp4… Après
12h de vol, j’avais une escale de 2h à Madrid avant de reprendre un avion pour
1h30 jusqu’à Paris. Lors de ces 2 vols, les places à côté de moi étaient vides…
cela me rappelait encore + que je faisais ce voyage seule. Bus+train et me
voilà enfin arrivé à Laval city. FIN DU VOYAGE… je ne réalise pas encore… je ne
réalise pas non plus que je ne reverrai pas mon adoré pendant + de 3 mois…
Fanch et Cécile
Ps. Merci
pour tous vos commentaires des derniers mois. Toutes les photos du voyage sont
maintenant disponibles en grand et sans texte par dessus via un lien en fin de chaque post. ;-)